Des lectrices au cœur en errance
Qu’ont-elles appris de la nuit, les lectrices de Dean H. Gurnack alors que l’une a visiblement cherché dans le ciel illuminé et des lettres dont elle connaît les mots par cœur quelque répit et que l’autre a choisi le salon pour voir poindre le jour alors qu’elle tournait les pages d’un livre sans en saisir le sens?
Sont-elles apaisées à l’heure où la vie reprend son cours? Y a-t-il encore quelque douleur sourde en elles prête à remonter à la moindre évocation une autre nuit pareille à celle qui vient de se terminer?
Je les connais bien celles qui gomment d’un peu de fond de teint les cernes sous les yeux et qui font comme si. Je les connais bien celles qui doutent. Elles ne disent rien de la nuit d’errance de pièce en pièce.
Comme je te comprend …
Mes nuits sont tes soirées,
Tes nuits sont mes matinées,
Mais nos « tours en rond » sont les mêmes.
Comment by Jean-Marc — 21 décembre 2006 @ 19:24