Daphné, une belle surprise
J’avoue : je ne suis pas une grande fan de la chanson française actuelle (et encore moins de la chanson québécoise). Je trouve que dans les deux cas elle s’enlise dans la facilité musicale, de un. Mais ce n’est pas tout. C’est encore pire quand il s’agit des paroles. Voilà deux bonnes raisons de me laisser bercer par des langues étrangères. Mais bon, il y a parfois des surprises. Et Bleu Venise de Daphné en est une.
Totalement autodidacte, Daphné compose ses propres musiques et écrit elle-même les paroles de ses chansons. Ce n’est pas courant déjà. Et elle le fait bien. Avec juste ce qu’il faut pour accrocher l’oreille et le cœur.
« Daphné oscille du côté des styles musicaux entre la pop hexagonale, le folk avec quelques bouts épars d’electro; du côté des influences culturelles entre l’exotisme délibéré, la semi-espagnolade et la chanson néo-réaliste française, faisant de sa musique une macédoine particulièrement variée et parfois déroutante », a écrit à propos d’elle Nikita Malliarakis dans Music Story.
C’est probablement vrai. Moi, je sais seulement que je suis conquise par celle qui me rappelle un peu Mathilde Santing à ses débuts. Et aussi que j’ai envie de vous faire écouter Portrait d’un vertige.