Ceux qui ne l’ont jamais trahie
Et quand elle a choisi, il y a cinq ans aujourd’hui, de passer à une autre vie, la lectrice d’Alan Post savait-elle vraiment quelle vie l’attendait ? Savait-elle qu’elle serait moins seule en choisissant de vivre seule qu’en partageant le quotidien avec un autre ? Probablement qu’elle l’ignorait. Probablement qu’elle ne voulait que sortir de cette situation malsaine. Probablement qu’elle ne voulait plus porter sur ses épaules le poids de la vie d’un autre qui allait l’enliser avec elle. Probablement qu’elle voulait juste sauver sa peau.
Et cinq ans plus tard, alors qu’elle a renoué avec cette vie d’avant lui, cette vie de livres, alors qu’il n’aimait pas les livres, elle sait qu’elle est dans une vie qui lui appartient. Une vie où elle peut lire où elle veut et quand elle veut. Une vie où elle ne dérange personne. Où personne ne la dérange. Et en ce jour, elle regarde ses piles qui sont ses bonheurs à venir. Ses livres. Ceux qui ne l’ont jamais trahie.
REFLET DE TRAHISON
Personne ne trahit jamais personne
Elle a choisi ce qui l’attendait
Elle a récolté selon son choix
Dans ce choix n’était aucun partage
Mais utilisation au service
De ses propres intérêts
La vie n’appartient à personne
L’existence est pure croyance
De propriétaires de fictions
Tout n’est donc que logique
Personne ne trahit jamais personne
Mais la confusion se ment à elle-même
nb: sachez qu’il est toujours intéressant d’entendre les longs silences féminins qui suivent la question « qu’apporte réellement une femme à un homme? »; silences qui, après trois générations d’idéologie féministe, donnent cette réponse dans la bouche d’une 20-25 ans: « mais depuis quand une femme doit-elle apporter quelque chose à un homme? ». voilà ce qu’on appelle une sérieuse vision du partage.
il n’y a ni bien ni mal dans ce qui précède, pas de jugement de valeur, que du pur factuel et du constat.
Comment by gmc — 27 février 2007 @ 7:24