Ces chansons qui durent plus longtemps que les roses
À peine était-elle levée que l’écrivaine de George Horn a sorti son carnet. Il lui fallait absolument noter cette idée. Urgemment. Pour ne pas qu’elle s’envole.
Elle aimerait parler de musique(s). Parler :
Des musiques sentimentales
Pour bien croire à l’idéal
De cet amour merveilleux
Trouvé dans un chemin creux
Des musiques sentimentales
Pour vivre la fin du bal
Pour le bonheur d’être deux
Même si c’est dans la banlieue
D’une galaxie ou deux.
Oui, elle aimerait, à partir des mots d’Étienne Roda-Gil, chantés par Mort Schuman, parler de ces chansons qu’on n’oublie pas, qui s’accrochent à la mémoire et qui durent plus longtemps que les roses. Et elle est, dans le petit matin, à en dresser la liste.
Peut-être que dans la liste de l’écrivaine, il y aura également cette chanson de France Gall :
Deux oiseaux
Tu ne me croiras pas
Pourtant je te le dis
Moi j’ai au fond de moi
En secret deux amis
J’ai deux oiseaux chantants
Tout au fond de mon cœur
Le premier est tout blanc
Et l’autre est de couleur
Deux oiseaux
Deux oiseaux
Deux oiseaux chantent en mon cœur
Celui qui est tout blanc
Il vient de mon enfance
Il sent le pommier blanc
Et le ciel, les vacances
Depuis mon plus jeune âge
Il chante en mon jardin
Et n’a eu comme cage
Que le creux de ma main
Deux oiseaux
Deux oiseaux
Deux oiseaux chantent en mon cœur
L’autre vient de très loin
De l’autre bout du ciel
Parti un beau matin
D’une rue de Harlem
D’une trompette d’or
Un jour il s’envola
Il me parle de jazz
Et des airs de là-bas
Peut-être tu ne sais pas
Mais toi tu as les mêmes
Cachés au fond de toi
Ces deux oiseaux qui t’aiment
Fais-les chanter longtemps
Ils sont tes vrais amis
Et ils chantent tous deux
Tout le long de ta vie
Deux oiseaux
Deux oiseaux
Deux oiseaux chantent en mon cœur
Comment by Denise — 31 janvier 2008 @ 10:17