Celui qui voudrait voir la mer
Il a cessé de lire. Le lecteur de Deborah DeWit Marchant est ailleurs. Il regarde les murs des bâtisses et il voudrait être là-bas, là-bas très loin. Et il me semble l’entendre chanter les mots de Michel Rivard :
Je vis dans une bulle
Au milieu d’une ville
Parfois mon cœur est gris
Et derrière la fenêtre
Je sens tomber l’ennui
Sur les visages blêmes
Et sous les pas pesants
Que traînent les passants
Alors du fond de moi
Se lève un vent du large
Aussi fort que l’orage
Aussi doux qu’un amour
Et l’océan m’appelle
D’une voix de velours
Et dessine en mon corps
Le mouvant
Le mouvant de la vague
Je voudrais voir la mer
Je voudrais voir la mer
Je voudrais voir la mer
Se gonfler de soleil
Devenir un bijou
Aussi gros que la terre
Je voudrais voir la mer
Se gonfler de soleil
Devenir un bijou
Aussi gros que la terre
Je voudrais voir la mer
Je voudrais voir la mer