Ce que mots vous inspirent 1639
Aucun homme ne connaît vraiment ses semblables. Le mieux qu’il puisse faire, c’est de supposer qu’ils sont comme lui. (John Steinbeck)
*toile de Luigi G. Baldero
18 février 2016
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Se connaît-on seulement Soi-même ?
En dehors de l’impondérable et de toutes influences extérieures, dans lesquelles nous évoluons, peut-on dire j’ai décidé ceci ou cela moi même ?
Suis-je entièrement sûr que ceci soit mon raisonnement pur ?
Qui donc a décidé telle ou telle de mes décisions en moi ?
Une sensation étrange qu’une autre volonté a par instant, sinon bien souvent, décrété à notre place.
Une autre partie de ce nous même à notre insu, en dehors de notre langage même, d’après d’autres verdicts, d’autres ordonnances, vient à dessiner une autre attitude, que celle déterminé‚ consciemment par ce « Moi » conscient de nous.
Quelque chose vient d’ordonner par-devers notre Moi.
Une vague impression que tout en étant notre Idée à nous, cela ne soit pas la notre.
Que notre bouche, a prononcé des paroles qui viennent d’un autre part.
Un autre part, un ailleurs, qui existe, qui vit là, en notre Personne.
Là est la prise de conscience de deux éléments distingues, notre Conscient et un Inconscient, ou même, plutôt des Inconscients différents et qui semblent parfois même êtres antagonistes entre eux.
Ne serais-je point seul, là en Moi?
Et Moi qui me crois mon seul Maître !
Pierre
Comment by 10Douze27 — 18 février 2016 @ 10:59