Ce que d’autres n’ont pas
Elle sortira peut-être des photos des cartons. Elle relira une letre ou deux d’il y a trente ans ou plus. Puis, la lectrice de Malcolm Ludvigsen retrouvera le livre que sa mère lui a offert pour ses quinze ans. Et elle en tournera les pages avec lenteur et application, pour entrer dans ce souvenir heureux. Et je penserai à celui abandonné par sa mère. Et je penserai à celui qui l’a perdue avant l’âge de dix ans. Et je penserai à moi qui parle à la mienne quotidiennement.
Et je me dirai que cette lectrice – même si sa mère n’est plus – et moi avons beaucoup de chance. Nous avons des photos, des lettres, des livres, des souvenirs reliés à celles qui nous ont donné la vie, ce que d’autres non pas. Et n’auront jamais.
Ce sont des trésors bien précieux qui n’ont pas de prix. Des trésors de coeur.
Comment by Denise — 11 février 2008 @ 5:39
« …la lectrice de Malcolm Ludvigsen retrouvera le livre que sa mère lui a offert pour ses quinze ans. Et elle en tournera les pages avec lenteur et application, pour entrer dans ce souvenir heureux. »
Mieux… elle trouvera celui que sa mère lui a écrit avec des poèmes, des textes, des petits mots… d’amour, un amour qui donne la force de vivre.
Oui, quelle chance j’ai eue et je l’ai compris très vite !
Comment by Reine — 11 février 2008 @ 23:21