La belle époque
Je n’étais pas allée au cinéma depuis des mois, trop prise par mes nombreuses activités chronophages. C’est donc avec bonheur que j’ai retrouvé le chemin de mon cinéma préféré afin d’assister hier à la première séance de la journée du film La belle époque, réalisé par Nicolas Bedos.
Et quelle façon réjouissante de commencer la journée! La belle époque est un film séduisant et tout simplement charmant, duquel on sort avec un sourire grand comme ça. Tout simplement. Parce qu’on y a cru d’un bout à l’autre, parce que ça finit bien, et qu’on a besoin de tels films pour oublier tout ce qui cloche ici et là, et pour mettre en veilleuse les informations dramatiques qui se sont emparées de tous les médias d’information.
Pendant près de deux heures, je suis entrée dans le monde du rêve, de l’improbable devenu réalité, de la vie qui s’anime à nouveau, de cœurs qui battent encore fort, et de l’amour qui cherche à se faire une place grâce à ce film qui met en scène Daniel Auteuil dans un rôle qui lui va comme un gant, de même que Fanny Ardant, Guillaume Canet et Doria Tellier, tous crédibles et impeccables.
Le dessinateur désabusé et dépassé par la modernité actuelle où tout se passe virtuellement, et où on ne lit plus de livres, verra sa vie se transformer grâce à un cadeau offert par un ami de son fils qui lui donne l’occasion de replonger dans son passé. Et de retrouver un moment très précis de ce passé, à savoir celui où il a rencontré Marie-Anne, celle qui vient justement de le mettre à la porte.
Un voyage dans le temps qui s’avérera marquant, peut-être même désorientant, et dont il ne sortira pas indemne, mais transformé à jamais. Un film qui commence bien cette année que je désire celle de tous les possibles.