Lali

Toute société comptant une centaine d’employés devra s’assurer de fournir un parc à ses employés, tel est le nouveau projet ambitieux du groupe écologique Un emploi, un parc. La taille du parc sera déterminée en fonction du nombre d’employés et celui-ci ne devra pas se trouver à plus de cinq minutes à pied du lieu de travail. Utopie? Pourtant non, semblent dire les membres du groupe qui auraient déjà la confirmation d’une cinquantaine d’entreprises prêtes à adhérer au projet. Au déplaisir de certains employés qui verront l’espace réservé au stationnement réduit ou aboli. Comme quoi rien n’est parfait!

*toile de Marilyn Webberley

Après avoir fait le tour de nombre de cafés, bistros, restaurants de toutes sortes de Montréal, un amateur de café doublé d’un homme plein d’idées a lancé une campagne afin que tous puissent boire un bon café n’importe où à Montréal. En effet, les propriétaires des lieux où on sert le café qui ne peuvent se payer de machines de qualité pourront les financer grâce à leur clientèle, laquelle pourra commander un café régulier ou un café « plus » dont le prix sera déterminé par le client. Ainsi, si le café régulier se vend 1,25 $ et que le client est prêt à payer 2 $ pour le même café, cela devient un café « plus » et 0,75 $ iront tout droit dans la cagnotte qui permettra au restaurateur d’acheter une nouvelle machine. Une douzaine d’établissements ont déjà adhéré à cette campagne visant à redonner à Montréal le vrai goût du café.

*toile de Tracy Wall

La nouvelle du mois dernier annonçant que ceux et celles dont le nom se terminaient en « O » seraient les meilleurs embrasseurs a attiré tellement de courriels à la rédaction que nous avons dû mettre un journaliste à la tâche jour et nuit. Il s’agissait de vérifier les dires de la plupart de nos correspondants qui affirmaient qu’une finale en « E », comme dans Luce, Claude ou Gertrude avaient les mêmes propriétés, puisque celle-ci fait elle aussi une bouche en cœur. Or, notre reporter, qui est désormais en congé maladie, parce qu’il a mis trop d’entrain à son travail, ce qui lui a notamment rapporté des feux sauvages et quelques morsures, est formel. Ceux et celles dont les noms ont une finale en « E » sont tout aussi talentueux qui portent un nom dont le nom finit en « O ». On peut don s’attendre à ce que toutes les Chantal fassent changer leur nom pour Chantale suite à cette nouvelle!

*toile de Joe S. Viverito

Ne sait pas taquiner qui veut, c’est un art qui s’apprend. Du moins, c’est ce qu’affirme Zin Zin, un habitué du pays de Lali, qui a l’intention d’offrir des cours de « taquinage », puisqu’il se considère le maître en la matière. Même Denise est d’accord. Tous les détails sur ces formations et comment s’inscrire en page 8.

*toile de L. Valles

Les résultats, en ce qui concerne sa trouvaille, à savoir des thés d’automne, dont nous vous avions parlé dans notre précédente édition, n’étant pas concluants en matière de goût, notre créateur a trouvé meilleure idée pour utiliser sa collection de feuilles mortes. Il a embauché une spécialiste de la lecture des feuilles de thé chargée de lire votre avenir à partir du motif qui se formera au fond de votre tasse – que vous n’êtes pas tenus de déguster. Preuve que les Portugais ne sont jamais pris au dépourvu!

*toile de Deborah Van Auten

Un restaurateur de la rue Saint-Laurent, à Montréal, risque de faire des heureux parmi les gastronomes un peu curieux. En effet, plutôt que de se spécialiser en servant un type de mets (poulet, pizza, etc.) ou typiques à un pays en particulier, il a décidé de faire de son bistro un restaurant ethnique mondial. Il n’y a donc au menu qu’un plat du jour chaque jour différent et provenant de tous les horizons culinaires. Ainsi, d’un jour à l’autre, vous passerez de la traditionnelle goulasch hongroise au griot haïtien en passant par la carbonnade flamande et les beignets de morue à la portugaise. Voilà de quoi rendre le quotidien des travailleurs du coin délicieux!

*toile de Louis Valtat

Les récentes photos de crêperies prises par Chantal ont attiré tellement de gens en Bretagne que l’Office du tourisme de la Normandie a dû réunir une équipe composée de spécialistes du marketing afin de revamper l’image des crêperies normandes afin d’attirer une nouvelle clientèle depuis que celles-ci étaient désertées auprès de celles de la région voisine. Les crêpières normandes à qui on aurait demandé de porter des tenues moins strictes et plus affriolantes dans ce but ne sont pas du tout d’accord et seraient même prêtes à déménager en Bretagne si le comité ne trouve pas d’autre idée!

*toile de Nancy Van Blaricom

Les lecteurs de l’artiste Clyde Singer se sont littéralement précipités sur l’édition du jour. Il faut dire qu’il n’y en a qu’une par mois qui soit aussi inusitée et qu’elle est toujours très attendue. Il s’agit bien sûr de celle des nouvelles débridées du journal du pays de Lali. Une édition qui propose des entrefilets loufoques et délirants, que vous êtes invités à commenter ou à continuer heure après heure.

Ce n’est vraiment pas le jour pour être sérieux au pays de Lali! Place donc aux rires et à l’imagination!

Le lecteur peint par Willy Sluiter a lu chacune des nouvelles du jour et il était temps qu’il arrête, car il a mal au ventre de tant rire! Mais heureusement, il s’est rendu jusqu’à la dernière, celle qui annonce que les nouvelles débridées seront de retour le 5 décembre, le temps pour nos reporters de partir à la chasse de l’inusité et du loufoque!

Un animateur de radio états-unien se targuant de connaître la langue de Voltaire sur le bout de ses doigts en a peu trop fait et on a dû le remettre au pas. En effet, annoncer des chansons de Véronique Withoutsound, d’Yves Climbing, de Daniel Theway, de Marie-Michèle Rosebushes et de Paul Nobody était peut-être exagéré!

*toile de Clyde Singer