Lali

La logique est le dernier refuge des gens sans imagination. (Oscar Wilde)

*toile de Vittorio Reggianini

Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d’exister. (Oscar Wilde)

*toile de Peter Pulm

C’est le 16 octobre 1854, il y a 157 ans jour ou jour, que naissait l’écrivain Oscar Wilde, ce qui a donné l’idée à la jeune femme peinte par l’artiste Jean Puy d’envoyer à ses amis une citation de l’auteur du Portrait de Dorian Gray en commençant par celle-ci :
L’homme est tout ce qu’on voudra, mais non pas raisonnable.

Suite dans deux heures pour ce dimanche wildien en compagnie des lecteurs et des lectrices qui vous livreront les citations qu’ils auront reçues.

Petite clé ma voix ensablée
s’échappe au détour d’une phrase
revient parmi les vivants

En proie à des errances
sur le clavier humide
je suis de pierres brûlées
par ce bleu indéfinissable tes yeux

Aline Poulin, Fureur lavande

*choix de la lectrice d’Édouard Vuillard

La machine à écrire est là, prête à cueillir vos mots. Vous aviez bien l’intention d’en déposer sur la toile de dimanche dernier, n’est-ce pas?

*toile de Janet Hill

Au milieu de ce rêve je choisi encore
et toujours des ponts encombrés
de fiction
C’est une question de rituel
J’affronte cette curieuse musique qui ne fait pas de bruit

J’écris en marge des pages qui ressemblent à la pluie

Aline Poulin, Fureur lavande

*choix de la lectrice signée Heinrich Lossow

Ne dites pas de mal du temps qu’il fait, s’il ne changeait pas, neuf personnes sur dix ne sauraient pas comment engager la conversation. (Charles Dickens)

*toile de Dionisii Donchev

Cette envie depuis certains mots. Tellement forte. Envahissante. De rester là. Seule à seul. Avec lui pour tout compagnon plutôt que leur blabla. Plutôt que leurs remarques. Plutôt que. Plutôt qu’eux. Plutôt qu’elle. En particulier.

Et la vie qui se charge de tout. Non sans douleur. Si le cœur a mal, l’œil davantage. Les gouttes aux trois heures viendront à bout de la douleur de l’un d’ici quelques jours. L’autre apprendra à se fermer. Comme une huître.

*toile d’Edgar Fernhout

Ta main dans l’avancée du désert touche à sa fin
voyante capable de quotidien et de tendresse
elle danse sur un toit d’ardoise
marque plusieurs fronts friables
de suite tes grandes pattes d’ours
contiennent ma parole rongée par la terre

Hier écran de plomb
ton visage traverse mon existence
à l’ombre des miroirs de papier

Aline Poulin, Fureur lavande

*choix de la lectrice peinte par Sarah Afonso

En art comme en tout, la vraie perfection ne s’atteint que par l’extrême simplicité. (Édouard Herriot)

*toile signée Henri Patrice Dillon