Vos mots sont là, dans le livre ouvert. Ceux qui ont été déposés sur la toile de dimanche dernier afin de la faire vivre, de l’animer, voir même de lui donner des ailes. Le résultat est étonnant. Je n’en dis pas plus.
*toile d’Olha Pryymak
La lectrice peinte par l’artiste russe Victoria Kozmolich a longuement hésité avant de choisir le recueil destiné aux lectrices du soir : Un bruit sourd entre les choses, du poète québécois Claude Latendresse. Dont voici un premier extrait :
le ciel me tombe dans les bras
quand nous longeons
le fleuve
des vagues de poèmes
se brisent
sur les berges
rien n’arrête le reflux
de la mélancolie
Nul ne rencontre deux fois l’idéal. Combien peu le rencontrent même une fois! (Oscar Wilde)
dessin de Fritz Gareis
Quand les critiques ne sont pas d’accord entre eux, l’artiste est en accord avec lui-même. (Oscar Wilde)
*toile de Gustave de Jonghe
C’est l’incertitude qui nous charme. Tout devient merveilleux dans la brume. (Oscar Wilde)
*toile d’Anastasia Hohriakova
Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir et l’autre de le satisfaire. (Oscar Wilde)
*toile de John Everett Millais
La différence entre littérature et journalisme, c’est que le journalisme est illisible et que la littérature n’est pas lue. (Oscar Wilde)
*toile de Caspar Netscher
La seule différence qui existe entre un caprice et une passion éternelle, c’est que le caprice dure un peu plus longtemps. (Oscar Wilde)
*toile de Robert Walter Weir
Nous voici déjà à la mi-octobre. Comme chaque automne, le temps file à une vitesse vertigineuse et nous précipite vers l’hiver, ou du moins croit-il le faire. Mais ce temps qui nous bouscule semble avoir oublié la ténacité et la résistance des feuilles et des fleurs qui n’ont pas dit leur dernier mot. Des feuilles et des fleurs dont les couleurs ont peut-être laissé la lectrice peinte par l’artiste Otto Dix songeuse.
À quoi rêve-t-elle alors qu’elle lit ou paraît lire? À cette saison? À une autre? À un pays? À quelqu’un? Ce ne sont là que quelques pistes à utiliser comme bon vous semble afin de raconter en vos mots la toile de ce dimanche. Comme le veut désormais l’habitude, vos textes seront emmagasinés pour être validés dans sept jours et pas avant.
En espérant que la lectrice d’Otto Dix ne reste pas muette, je vous souhaite une bonne semaine.
