Poisson d’avril 5
Souviens-toi qu’un poisson mort peut flotter en suivant le courant, mais seul un poisson vivant peut nager en le remontant. (W.C. Fields)
*toile de Charles Baugniet
Souviens-toi qu’un poisson mort peut flotter en suivant le courant, mais seul un poisson vivant peut nager en le remontant. (W.C. Fields)
*toile de Charles Baugniet
Parce que l’univers de l’illustratrice argentine Eugenia Nobati me plait énormément à cause de sa fantaisie, j’ai eu envie de vous le faire découvrir et même davantage. En effet, c’est écrire que je vous propose de faire, à partir de cette scène livresque tirée de ses archives.
Un poème, une courte nouvelle, une seule phrase, choisissez le format qui convient à vos mots afin de partager ceux-ci avec nous. Les commentaires reçus ne seront pas validés avant dimanche prochain afin que chacun d’entre vous puisse écrire sans prendre connaissance des textes des autres envosmotistes.
Bon dimanche à vous tous!
Rendez-vous dans sept jours pour la suite.
On ne jette pas le poisson qu’on a dans la main pour prendre celui qu’on a sous le pied. (Proverbe bambara)
*toile de Carol Aust
Les larmes sont pour le cœur ce que l’eau est pour les poissons. (Gustave Flaubert)
*toile de Lise Auger
Des poissons qui sont dans une même marmite, on ne peut tirer qu’un même bouillon. (Proverbe malgache)
*couleur d’Esau Andrade Valencia
La lectrice d’Andrea Alfani ayant beaucoup d’humour, elle a décidé de réunir en ce dimanche 1er avril lecteurs et lectrices afin de parler… poisson. Elle a donc invité à se joindre à elle ceux qui lisent près de l’eau, du lac au moindre plan d’eau où s’agitent quelques carpes grasses.
Parce que, comme l’affirme un proverbe chinois : Le poisson voit l’appât et non l’hameçon.
le poème laisse un grand trou dans l’air
je marche dans ce lieu suspendu
le jour est un zèbre blanc
la solitude s’ouvre
ses branches chargées de fenêtres
Pascale Des Rosiers, Vertige lumineux de l’errance
*choix de la lectrice de Bryan Larsen
Je rêverai toujours d’océan. De vagues qui s’ourlent de blanche écume. De soleil qui plonge en lui aux heures de fin du jour. De maisons et de chaises où m’attarder. Pour un jour. Pour toujours.
Je rêve d’entrer dans une toile signée Daniel Pollera. Et de ne plus en sortir.
Plus que 24 heures! C’est à cela qu’elle a pensé en ajustant les derniers détails de son texte destiné à la toile de la semaine. Y avez-vous pensé aussi?
*toile de Marie Merritt
je me réveille dans l’aube tatouée
mauve de nuit privée
mon regard bascule sur la ville
insolente j’offre au vent orphelin
la flamboyante tristesse de l’appel
Pascale Des Rosiers, Vertige lumineux de l’errance
*choix de la lectrice de Pol Ledent