La part de rêve que la ville diffuse
a la couleur des libertés perdues
chacun croit la ville transformée
au matin
alors qu’elle ne sait plus où elle s’achève
la nuit
Claude Beausoleil, De plus loin que le vent
*choix de la lectrice de John Napper
Dès que nous entrons dans l’univers de Marie Cardouat, c’est tout un monde de beauté, de douceur et d’imagination qui s’offre à nous. Exactement ce dont j’avais besoin. Vous aussi?
Aimer la littérature, c’est être persuadé qu’il y a toujours une phrase écrite qui nous redonnera le goût de vivre, si souvent en défaut à écouter les hommes. (Georges Perros)
*toile d’Angel Astorga Cotorás
un jour je reviendrai peut-être
alors j’observe avant qu’il ne soit trop tard
sachant que je suis seul pour vivre
tous les mensonges
malgré que le temps n’attende personne
il y a une façon de dire adieu à nos rêves
Pierre Labrie, À minuit. Changez la date
*choix de la lectrice de Dennis Perrin
Tout comme la lectrice de l’artiste Andrea Laliberte, vous aimez les voyages?
Cet endroit devrait donc beaucoup vous plaire! Je dirais même : énormément!
Si ton corps s’incline, ce n’est pas le vent qui le ploie, mais les paroles, les silences qui l’habitent. (Max Alhau)
*toile de Brian Dunlop
errance du lendemain
chaque geste n’existe pas vraiment
demain comme hier notre dernière heure sait se
rappeler e l’errance de nos regards
au premier jour de l’apparition des mains à chaque
hémisphère de nos larmes
sans savoir ni dire ni écrire ce que chaque moment
instable nous portait à rire
mes doigts reconnaîtraient la couleur de ta peau
mes mains ode à tes seins
Pierre Labrie, À minuit. Changez la date
*choix de la lectrice de Fongwei Liu
Lorsque deux forces sont jointes, leur efficacité est double. (Isaac Newton)
*illustration de Mary Mayo
je sais que la nuit n’est plus ce qu’elle était
ta voix précipite le jour dans la conception du mien
ton sourire n’a pas de lieux fixes
l’orbite sensible du bruit s’épuise
et il reste libre
Pierre Labrie, À minuit. Changez la date
*choix de la lectrice d’Ossip Lubitch
— Il faut bien que tout le monde vive!
— Je n’en vois pas la nécessité!
rétorqua Barbey d’Aurevilly, le « Connétable des lettres », qui pouvait se montrer cinglant à l’égard de ceux qu’il considérait comme des médiocres.
Jean-Pierre Colignon, Du tac au tac!
*toile de Liza Hirst