Lali

30 mars 2014

Des métiers et des expressions 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 4:01

ENCKELL (Magnus) - 3

Bon à savoir pour le futur animateur télé de la famille :

L’effet perroquet
L’expression se moque des débats où les interlocuteurs n’apportent aucune idée neuve, se contentant de répéter ce que le public a déjà entendu mille fois.

(extrait de 365 expressions des métiers expliquées de Dominique Foufelle)

*toile de Magnus Enckell

Des métiers et des expressions 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 2:01

CASSATT (Mary) - 20

Si vous avez un futur pharmacien dans la famille :

La vaisselle
Ensemble des objets utilisés dans la préparation en pharmacie : pipettes, mortiers, éprouvettes, alambics, vases, pots…

(extrait de 365 expressions des métiers expliquées de Dominique Foufelle)

*toile de Mary Cassatt

Des métiers et des expressions 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 0:01

MOREA (Valentina) - 2

Quand elle a mis la main sur le livre 365 expressions des métiers expliquées de Dominique Foufelle, la grand-mère imaginée par Valentina Morea s’est empressée de l’offrir à ses amies afin qu’elles puissent le partager avec leurs enfants et petits-enfants. Ce qu’elles feront ce dimanche en votre compagnie.

Et pour bien commencer cette journée, une expression bonne à connaître si vous avez un artiste dans la famille :

Se taper la meringue
La pierre blanche et les formes arrondies de la basilique su Sacré-Cœur peuvent évoquer une gigantesque meringue. Elle est située sur la butte Montmartre, où vécurent des peintres aussi fameux que Van Gogh, Utrillo, Suzanne Valadon, Picasso… La réputation d’un quartier d’artistes est restée. Même si elle n’est plus justifiée, elle attire des millions de touristes… et de peintres fauchés qui, pour survivre, peignent ce qui se vend : des vues de Montmartre et du Sacré-Cœur.

29 mars 2014

Les arbres aussi 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

“Woman Resting”, 2009, oil on canvas, 51cm x 41cm

on ne naît pas migrateur

l’apatride est un cormoran
surpris par le coucher
du soleil
au-delà des côtes

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice de Susie Devenport

Villes mortes

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:00

villes mortes

J’avoue que je n’ai aimé qu’à moité le recueil de Sarah Berhiaume. Peut-être à cause de la langue plus parlée qu’écrite qu’elle a choisi d’utiliser. Peut-être parce qu’elle a effleuré le sujet des villes mortes sans l’aborder vraiment sauf dans la première histoire où une jeune femme est confrontée à la mort de l’amour dans une ville en ruines. Peut-être parce que je n’aime pas qu’on entrecoupe des nouvelles par des dessins. Surtout s’ils ont peu, voire pas d’intérêt, ce qui est le cas ici.

Pourtant, Sarah Berthiaume a du souffle et de l’imagination. Peut-être trop quand il est question de zombies, un sujet qui ne m’intéresse pas d’emblée et dont elle n’a pas réussi à me convaincre de l’intérêt qu’elle semble lui porter malgré son talent à en faire quelque chose de tout à fait cinématographique.

J’ai eu chaque fois l’impression que la jeune dramaturge n’avait pas su maîtriser la langue narrative à laquelle elle s’était vue contrainte par son choix de faire de ses sujets des histoires/nouvelles qui auraient sûrement eu plus de poids si elle avait pu les théâtraliser. Du moins ai-je eu cette impression.

Et pourtant, le premier texte est fort. Mais les suivants ont quelque chose d’inachevé. De bâclé.

Dommage. J’avais si hâte de lire ce recueil qu’on m’avait vivement conseillé.

28 mars 2014

Les arbres aussi 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

SIMONIDI (Mihail) - 3

je ne sais sur quelle mappemonde
lire tes frontières
je n’ai plus l’habitude
des intervalles
et des repères

mes songes ont perdu
leur centre de gravité

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice de Mihail Simonidi

27 mars 2014

Les arbres aussi 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

NGA 044

à l’instant de l’épuisement
ce sont les fleuves
et les torrents
qui irriguent les terres
du recueillement
pour étancher la soif
des distances

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice de Lindsay Bernard Hall

26 mars 2014

Les arbres aussi 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

EHRHARDT (Paul Walter) - 1

tant de jours
de nuits
à survoler les rivages
des distances
les îlots
de la mémoire
à s’enliser dans la bourbe
de l’attente
pour cette terre

tant de jours
de nuits
pour ce visage tranquille
d’une aube détournée
par les pérégrinations
du soleil

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice de Paul Walter Ehrhardt

25 mars 2014

Les arbres aussi 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

EPSTEIN (Henri)

avec le temps
les racines s’implantent
dans la terre ferme de l’éloignement
le vent efface les pas
sur le sable de la réminiscence

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice signée Henri Epstein

Le peintre des drapeaux

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:21

peintre-drapeaux

On peut faire preuve de sobriété dans les dessins et de simplicité dans le texte sans pour cela ne pas émouvoir et sensibiliser. C’est le cas de l’album concocté par Alice Brière-Haquet et Olivier Philipponneau intitulé Le peintre des drapeaux, lequel met en scène un peintre — évidemment — dont le bonheur est de dessiner jour après jour des drapeaux pour tous les pays du monde. Des drapeaux pour prôner la liberté de chacun. Pour diffuser l’amour qui se tisse entre les uns et les autres. Pour parler de l’égalité qui permet d’être heureux.

Et pour cela, il utilisait le rouge, le bleu, le jaune, le vert, le noir et l’orange. Inlassablement et avec un bonheur évident et incontestable qui devenait celui de tous ses clients, qui repartaient heureux, avec leur drapeau coloré sous le bras.

Mais il ne pouvait en être ainsi éternellement. Il fallut qu’un général devenu président veuille ajouter des étoiles à son drapeau. C’est ainsi que le peintre des drapeaux apprit ce qu’était la guerre. La boue grise des tranchées. Et la mort malgré le drapeau blanc qu’il avait tendu dans un geste ultime et fou pour tenter d’arrêter les combattants.

On raconte que, depuis, les coups de feu s’arrêtent quand quelqu’un passe avec un drapeau blanc.

Une histoire toute simple, mais qui porte en elle le poids des guerres et de la paix, une fois de plus un thème beaucoup trop présent dans l’actualité. Un livre qui aidera à expliquer. Même si nous ne comprendrons jamais le pourquoi des guerres.

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