Lali

1 avril 2014

Les verbes aussi 8

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

DANCE-HOLLAND (Nathaniel) - 4

il suffit d’un tiret
d’une marge
d’un enjambement
des points de suspension
pour que se faufile
le grain de sable
qui ébranle tout

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice de Nathaniel Dance-Holland

31 mars 2014

Les arbres aussi 7

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

BOTELLA (Laurent) - 3

il est encore dit
dans le village d’où je viens
que les arbres aussi versent des larmes
lorsque perdure
l’absence des oiseaux
sur leurs branches

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice de Laurent Botella

Entre suspense et roman tout court

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 21:12

terreur

Avec le premier volet de ce qui s’annonce comme une trilogie se déroulant à Vancouver, Jacqueline Landry, Saguenéenne d’origine exilée depuis plus de cinq ans à l’autre bout du pays, signe un roman réussi qui mêle habilement les ingrédients d’un roman policier et d’un roman psychologique.

Ceux qui ont suivi la série canadienne Da Vinci’s Inquest (Coroner Da Vinci, en français) trouveront une certaine ressemblance entre ce qui se dégage de cette série et l’atmosphère qu’on trouve de Terreur dans le Downtown Eastside, ce qui n’était pas pour me déplaire.

Je me suis donc laissée prendre par cette histoire de meurtres en série où nous croisons des personnages parfois troublants et à tout le moins troublés, en quête d’une autre vie, traqués ou en fuite, jamais banals et toujours, malgré tout, attachants, grâce aux portraits que fait d’eux Jacqueline Landry, sans les embellir ni leur donner le beau rôle.

Il y a là des prostituées, un sans-abri, un chef de gang, des enquêteurs, toute une galerie de personnages ou de figurants, et plus particulièrement un policier de la GRC et sa famille, lesquels se trouvent au cœur de leur propre drame à mesure que se déploie l’enquête sur laquelle tous les citoyens de la Colombie-Britannique et d’ailleurs auront les yeux braqués.

J’avoue que le tout tient très bien la route. C’est ficelé à souhait, solide, avec juste assez de détails pour que le lecteur ne perde pas de vue l’essentiel. Mais, au départ, j’ai eu beaucoup du mal avec la construction. En effet, il n’est pas rare dans le premier tiers du roman que le lecteur passe d’un personnage à l’autre sans transition, ce qui déboussole et nécessite parfois une relecture du ou des paragraphes qui précèdent. Un saut de ligne aurait grandement évité ce problème de coq à l’âne qui s’estompe par la suite. Un lecteur averti de ceci sera moins agacé que celui ne le sachant pas.

Ceci dit, le premier roman de Jacqueline Landry devrait captiver les lecteurs de polars, lesquels s’attendent à des personnages bien campés, un rythme haletant et des rebondissements, et non pas à des qualités littéraires remarquables.

Texte publié dans

30 mars 2014

Les arbres aussi 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

TLH496397

mais où s’arrête le chant
de l’absence
sinon à l’aube d’une attente
d’une illusion
de recommencement

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice d’Eleanor Fortescue Brickdale

Des métiers et des expressions 9

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 18:01

CARRIÈRE (Eugène) - 7

Pour le futur réviseur de textes :

Aller en Germanie
La locution forme un jeu de mots sur « je remanie ». Elle indique que le texte, truffé de fautes, mal tourné, mal documenté et/ou non conforme au format demandé, exige un long travail de correction.

(extrait de 365 expressions des métiers expliquées de Dominique Foufelle)

*toile d’Eugène Carrière

Des métiers et des expressions 8

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 16:01

HAYLLAR (Jessica) - 1

Bon à savoir pour le futur musicien de la famille :

Rendez-vous au tas de sable
Par cette apostrophe, l’instrumentiste informe les personnes avec lesquelles il est en train de jouer qu’il est armoire : il est perdu dans sa partition.

(extrait de 365 expressions des métiers expliquées de Dominique Foufelle)

*toile de Jessica Hayllar

Des métiers et des expressions 7

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 14:01

PODLYASKY (Yuri)

Un terme que doit connaître le futur ingénieur du son :

Le saucisson
Contraction fantaisiste de « souci de son » signalant un problème de transmission du son.

(extrait de 365 expressions des métiers expliquées de Dominique Foufelle)

*toile de Yuri Podlyasky

Des métiers et des expressions 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 12:01

MACKE (August) - 23

À l’intention du futur journaliste :

Le cheval
Il s’agit d’un article qui commence en une, la première page du journal, et continue sur une page intérieure. Qui est donc « à cheval » sur deux pages.

(extrait de 365 expressions des métiers expliquées de Dominique Foufelle)

*toile d’Auguste Macke

Des métiers et des expressions 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 10:01

SUNDBLOM (Haddon)

Si vous pensez avoir un correcteur d’épreuves potentiel dans la famille :

Le poussiéreux
Ce surnom sous-entend-il qu’à force de rester assis, les correctrices et correcteurs d’épreuves prennent la poussière? Au figuré, l’adjectif poussiéreux signifie « vieillot ». Il serait plus aimable de les qualifier de « dépoussiéreuse », puisqu’ils nettoient les textes de leurs fautes et incorrections. Ou fait-on allusion à la disparition progressive de ce métier jadis considéré comme particulièrement noble?

(extrait de 365 expressions des métiers expliquées de Dominique Foufelle)

*toile signée Haddon Sunblom

Des métiers et des expressions 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 6:01

LIEBERMANN (Max) - 7

Pour le futur acteur de théâtre classique :

La réchauffeuse
Jusqu’au XVIIe siècle, les acteurs portaient des perruques extravagantes, qui leur tenaient fort chaud à la tête — d’où le surnom de réchauffeuse.

(extrait de 365 expressions des métiers expliquées de Dominique Foufelle)

*toile de Max Liebermann

« Page précédentePage suivante »