C’est au hasard d’une promenade dans la section jeunesse de ma bibliothèque de quartier que j’ai retrouvé ce livre que j’aimais tant et dont j’avais presque oublié l’existence. Et pourtant, comme j’ai aimé suggérer Le livre disparu (paru aux éditions Circonflexe en 1996) à ceux qui aimaient les beaux livres et qui étaient prêts à offrir quelque chose d’un peu plus cher qu’un album flexible, du temps où j’étais libraire.
Comme j’ai aimé l’ouvrir pour faire voir les magnifiques illustrations de l’illustrateur et auteur Colin Thompson. Chacune d’elles est fascinante. À tel point que, peu importe l’âge qu’on a, on a du mal à tourner les pages, pris par tous les détails qu’elles proposent.
Comme j’ai aimé l’ouvrir l’ouvrir à nouveau afin de me promener avec le jeune héros dans les dédales de cette bibliothèque dans laquelle on trouve tous les livres du monde, sauf un. En effet, l’un d’eux n’est plus sur les rayons. Mais où peut bien être le livre Comment ne jamais vieillir ou Manuel d’immortalité pour débutants? Oui, où?
C’est ce que le jeune lecteur est appelé à découvrir au fil de cette aventure qui l’entraînera dans des décors livresques qui le séduiront. J’en suis convaincue. Presque tous ceux à qui j’ai vendu ce livre autrefois sont venus me parler du bonheur de ceux et celles à qui ils l’ont offert.
La suite est entre vos mains. Il y a sûrement un vendeur de livres d’occasion quelque part qui en a un sur ses rayons. Un conseil tout de même : ne l’offrez qu’à un enfant que vous vous voyez régulièrement. C’est la seule façon de pouvoir y jeter un œil de temps en temps.
Lu dans le cadre du Challenge Le Nez dans les livres – Saison 2