Avec le poète Carita 4
Quel poète, n’importe quel poète,
N’apprendra-t-il pas aux oiseaux de voler
Sans le moindre vol
C’est néanmoins voler,
C’est voler peut-être à l’unique altitude
Déjà complètement préservée de l’élan dévastateur
D’une éternité toujours plus courroucée
Contre la véhémence cyclique
De chaque aube nouvelle?
Fernando Eduardo Carita, La maison, le chemin
*choix de la lectrice d’Andre Kohn
Quel beau poème et la toile me ravit avec ces belles couleurs de brun 😉
Merci Lali pour ce choix magnifique.
Bisous
Comment by Denise — 23 août 2011 @ 5:45