Arrêt rue Peel
(photo d’Alexandre Aubry)
Il y a des matins où le soleil donne des envies d’aller marcher dans cette ville qui est la mienne et dont je ne profite pas suffisamment, parce que je m’encabane dans mon home, sweet home où je rêve, écris, lis, bois du café et mange du chocolat. Il y a des matins où je partirais à l’aventure dans cette ville que j’aime. Comme ce matin où j’en ai bien envie, mais où je ne le ferai pas, parce que ce n’est pas un jour pour ça.
Mai rien ne m’empêche de rêver à la rue Peel, au centre-ville qui se déploie autour d’elle. Mais rien ne m’empêche de penser qu’elle s’anime en cette heure matinale où les gens s’engouffrent dans les tours desquelles ils sortiront pour manger, rue Peel ou autour. Car tout se joue autour de cette rue en plein cœur de Montréal. Enfin, presque. Il y en a d’autres: Mont-Royal, Saint-Laurent, Sainte-Catherine, Sherbrooke, etc.
Mais la rue Peel demeure une de ces rues qui a son cachet avec ses maisons de pierre et ses restaurants. À mon avis, c’est au nord de la rue Sherbrooke qu’elle est la plus intéressante. Pour avoir un véritable avis, il faut la descendre et la monter, il n’y a pas d’autre façon de la voir et de la vivre. Du nord au sud, du sud au nord. Et juste regarder, s’imprégner. Jour de soleil si possible.