Anecdotes de libraire 72
Depuis que j’ai adopté une bibliothèque de quartier, une véritable bibliothèque de poche quand on la compare à la Grande Bibliothèque où j’avais pris l’habitude d’aller, j’ai encore plus de plaisir à fréquenter la bibliothèque qu’avant. Il faut dire que celle-ci fait partie d’un réseau, ce qui permet des échanges entre les succursales du réseau à partir d’un catalogue commun accessible en ligne.
Du coup, en ne bougeant que les doigts, je choisis mes futures lectures à distance et je n’ai qu’à consulter mon dossier pour savoir si les livres sont à destination.
Mais ce n’est pas là le seul bonheur de cette bibliothèque. L’autre est un jeune préposé qui a une passion à la fois pour les nouvelles, les romans aux phrases brèves et cinglantes et les livres qui parlent des mots et des métiers du livre. De telle sorte que quand je rapporte des livres il n’est pas rare que je joue à la libraire et que je lui suggère un des titres que je viens de lire. Jusqu’ici, je ne me suis jamais trompée, m’a-t-il dit récemment en me faisant un magnifique cadeau : il a noté sur un bout de papier le nom d’une auteure montréalaise d’origine roumaine que je dois absolument lire.
*toile d’Olga Pryymak
Tient tient des habitudes communes de rats de bibli
j’adore fouiner dans les rayons surtout dans les côtes peu fréquentées , la littérature lituanienne voilà une découverte
je pose, reprends, repose ..doux plaisir que l’hésitation
Comment by Dominique — 27 juillet 2010 @ 4:07
Un beau partage entre un libraire et une libraire!
Comment by Denise — 27 juillet 2010 @ 5:44
quelle chance!
» … les livres qui parlent des mots et des métiers du livre….. il a noté sur un bout de papier le nom d’une auteure montréalaise d’origine roumaine que je dois absolument lire. »
Dis Lali… tu nous l’écriras aussi sur un petit bout de tes pages virtuelles… 😉 🙂
Comment by Chantal — 27 juillet 2010 @ 6:23