À voix basse 2
Diane et l’eau douce
nomade
je me balade avec la douceur de tes yeux
dans mon sac à dos
à court de mots
pour écrire la tendresse
se meurt mon beau parler d’amour
mais claire était l’eau
mais douce était l’eau
et claire et douce la pluie
la pluie sur les errances
à voir tomber
toute la morosité du ciel
on croirait que la nuit
s’installe pour la saison
que le soleil se noie
sans espoir de revoir
tes verdoyantes collines
Maurice Cadet, À voix basse
*choix de la lectrice de Suzanne Féraud