Lali

10 novembre 2011

À Trieste et ailleurs 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

AVEIRO
18 h 21, 19 octobre 2001

Ville d’eau et de barques. Chaque nuage
écaille dessine et dénoue
la ligne de vie
dans les entrailles du quotidien
ici et là, des vertèbres de sel étalées dans les champs
ou sel encore en forme de petits monts blancs
dans le ventre des gondoles
leur reflet dans la langue comme une identité
un profil de femme le dos tourné au silence

Nicole Brossard, Je m’en vais à Trieste

*choix de la lectrice de Louis Édouard Fournier

Un commentaire »

  1. « Le dos tourné au silence » – une belle définition de la lecture !
    Beau portrait pour l’illustrer, merci Lali.

    Comment by Tania — 11 novembre 2011 @ 4:05

Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URI

Laisser un commentaire