Lali

12 janvier 2014

En vos mots 353

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

GOWEY (Chad) - 7

Les dimanches se suivent et ne se ressemblent pas au pays de Lali. D’abord, parce que chacun d’eux est thématique; ensuite, parce que la toiles qui est accrochée à votre intention afin que vous les racontiez en vos mots a — autant que possible — peu à voir avec celle de la semaine précédente.

C’est le cas de la scène du jour imaginée par Chad Gowey que je confie à votre imagination.

Comme le veut l’habitude, nous vous lirons dimanche prochain et pas avant, au moment de la validation de vos textes et du nouvel accrochage.

D’ici là, bon dimanche à tous!

4 commentaires »

  1. Georges Milton – Avec les pompiers

    http://www.youtube.com/watch?v=04zhcLjtynY

    Chez nous au village,
    On est à la page
    Car nous avons fondé
    Une compagnie d’pompiers
    Ils se présentèrent
    Chez « Mossieu » le Maire
    Qui fit un grand discours
    Pour fêter ce beau jour

    Nous avons bien rigolé
    La fanfare a défilé
    Avec les pompom…
    Avec les pompom…
    Avec les pompiers
    Au bistrot l’on a trinqué
    Et la jeunesse a dansé
    Avec les pompom…
    Avec les pompom…
    Avec les pompiers
    Y avait l’instituteur
    Le préfet, le facteur,
    La femme au pharmacien
    Qui dit du mal de ses voisins
    Dans le pays tout entier
    On a fait tous les cafés
    Avec les pompom…
    Avec les pompom…
    Avec les pompiers.

    Hier soir une Delage
    Prit feu dans l’garage
    Ne voyant pas la nuit
    Leur pompe à incendie
    Ils prirent sans méfiance
    La pompe à essence
    Pour arroser le feu
    Ils firent la queue leu leu

    Nous avons bien rigolé
    Tout le village à flambé
    Avec les pompom…
    Avec les pompom…
    Avec les pompiers
    Comme ils étaient affolés
    On a fait un défilé
    Avec les pompom…
    Avec les pompom…
    Avec les pompiers
    Le capitaine avait
    Requis tous les objets
    Des plats, des vieux chapeaux
    Pour faire la chaîne avec de l’eau
    Enfin, ça s’est arrêté
    Y avait plus rien à brûler
    Avec les pompom…
    Avec les pompom…
    Avec les pompiers

    Cette chaude alerte
    Causa bien des pertes
    Après les explosions
    Ce fut l’inondation
    Fallut à la nage
    Traverser l’village
    Oui, mais pour boire un coup
    Y avait plus d’eau du tout

    Nous avons bien rigolé
    On a failli se noyer
    Avec les pompom…
    Avec les pompom…
    Avec les pompiers
    Comme il restait un café
    On y rentra pour sécher
    Avec les pompom…
    Avec les pompom…
    Avec les pompiers
    Nous n’avions plus beaucoup
    Les yeux en face des trous
    Et tout en nous tordant
    Nous tordions aussi nos vêtements
    En famille on est rentré
    Mais tous les administrés
    Avaient leur pompon
    Avaient leur pompon
    Avec les pompiers

    Comment by Ffup de Bretagne — 13 janvier 2014 @ 11:29

  2. ALLUMER LE FEU…

    Quand la fleur de velours enflammera ton nom,
    Quand la vie aura tu aux branches ses violences,
    Le vent autour de nous ombrera nos silences,
    Sur la table de bois, contre les murs, sinon…

    Dans l’arbre, on squattera un tendre cabanon,
    Appartements, maisons, déchus sans virulences
    D’un cocooning ouaté filant nos indolences
    En maille retournée, en mortaise et tenon…

    Je viendrai dans tes bras, ma bouche sur la tienne,
    Mes mains à tes poignets, pour que je t’appartienne,
    Volant sur le tapis, pour ce feu étancher…

    Tu seras contre moi, ma douce magicienne,
    Les fagots dans le poêle et l’amour au plancher
    Brûlant à tout jamais notre douleur ancienne…

    Comment by Cavalier — 17 janvier 2014 @ 2:01

  3. J’ai toujours été persuadé que le cœur ressemble à une plage où on se promène souvent et où vient s’échouer tout ce que la mémoire a gardé des années perdues à jamais.

    Il ne nous reste que de bribes de mémoire décolorées par les décennies. Le chant de nos rires. Le parfum de nos chagrins. Une promenade, à l’aube, sur le sable encore lisse, à attendre que le se soleil fasse tanguer, pour quelques instants, des reflets d’or sur l’eau de la mer. Et s’émerveiller. Un peu. Vivre, ce n’est que des frissons éphémères.

    J’ai toujours été persuadé que rien ne dure jamais vraiment. Et qu’un jour ou l’autre, tout s’effacerait. Comme si un jour on se réveillait et qu’il n’y avait plus que le printemps. Oubliées les écorchures de l’enfance. Ces heures perdues à attendre ces mains qui ne sont jamais venues sécher mes larmes. Et toutes ces choses sans mots qu’on ne peut pleurer qu’en silence, de peur de sombrer dans l’abime de l’indifférence.

    J’ai toujours été persuadé qu’avec le temps qui passe il ne nous reste rien. Et pourtant, seules les années s’en vont.

    Comment by Armando — 19 janvier 2014 @ 6:13

  4. Cavalier, Cavalier… Pfff… incorrigible es-tu, … oui, encore un sonnet sonnant, résonnant, pimpant, pour une sirène jolie !

    Comment by Ffup de Bretagne — 19 janvier 2014 @ 10:33

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