Rue des Érables 2
Le sable des plages
Le vent paisible me souffle
tel un ballon rouge et or
le long des plages
aux clapotis de cette sainte mer
l’éternité devant soi
les vacances en famille
le soleil éblouissant
Puis lentement, tout se complique
les éclats de vie se disséminent
les routes s’éloignent
les voix s’éteignent
les ancrages disparaissent
tu es seul avec tes souvenirs
du sable entre les orteils
à respirer la brise du large
Michel Albert, Rue des Érables
*choix de la lectrice de Norbert Haupt