Après le paysage 2
Dans son gris de craie
Paris nous oublie
sous l’arbre qui bouge à peine
entre les parures de pierre
douces et lentes tout le jour
à chaque pas poussé avant
les pierres glissent doucement
à chaque pas risqué sous l’arbre
à chaque pas sous le ciel blanc
Paris nous glisse entre les doigts
à chaque verre à chaque pas
à chaque lumière tremblante
à chaque vitre de café
à chaque passante égarée
la vie s’absente lentement
et Paris oublie ses passants.
Franck Laurent, Après le paysage
*choix de la lectrice de Jean Laudy