Lali

16 septembre 2012

En vos mots 284

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Qui dit dimanche au pays de Lali dit En vos mots, une activité ludique à laquelle prêtent leur inspiration leurs mots quelques-uns d’entre vous, certains depuis le début, en avril 2007, d’autres depuis peu.

Et à l’heure où je viens tout juste de valider les textes inspirés par la toile de dimanche dernier, il est temps d’offrir une nouvelle scène livresque à vos mots. C’est donc une illustration signée Peter Malone que je vous invite à examiner.

Puisse-t-elle susciter plus d’un texte que nous lirons dimanche prochain prochain au moment de la validation des commentaires. D’ici là, bonne semaine à tous, envosmotistes et autres amis du pays de Lali!

3 commentaires »

  1. Elle venait d’un de ces pays où les hommes idolâtrent des dieux sans pitié et où il ne fait pas bon naitre femme. En portant dans les yeux le silence de ceux qui quittent un jour leur terre pour essayer d’être heureux dans une autre terre qui ne leur appartiendra jamais. Malgré les années. Malgré l’amour qu’ils finiront par porter à cette terre d’accueil qui finit par leur rendre un peu de leur dignité d’êtres humains.

    Elle s’appelait Souali. Je m’endormais en l’écoutant me faire la lecture. Avec une voix si douce et nostalgique. Une voix chaude qui remplissait tout l’air que je respirais d’une douceur pareille à celle qu’on trouve suspendue dans l’air de ces lieux religieux où le temps s’est endormi depuis longtemps, jusqu’à en oublier le faste de ces déesses aux pieds nus et au regard figé dans le marbre à tout jamais.

    Les années et les voyages incessants de mes parents n’ont pas été suffisants pour diluer le souvenir de Souali qui renait à chaque lecture d’un écrivain que j’ai connu autrefois par sa voix. Une voix qui ne ressemble à nulle autre. Une voix qui sent bon la tendresse dans le ciel de mes souvenirs d’enfance.

    Comment by Armando — 17 septembre 2012 @ 11:15

  2. Le petit s’était finalement endormi. Elle allait enfin pouvoir lire pour elle.

    Comment by Anémone — 17 septembre 2012 @ 17:36

  3. La maman-madone. Un visage de Vierge du Moyen Age, une maman brugeoise peut-être, saisie dans un éclair de vitrail. Bleu, rouge serti de noir. Et l’enfant bercé, l’enfant endormi et charmé par les mots, l’enfant devant la colombe ou la grappe de miel, ou les parfums d’Orient, l’enfant mythique, dans les bras de la Mère du Monde, attend de grandir et de lire à son tour, tant de légendes à ses propres enfants.

    Voire, aux enfants des autres, ces affamés perpétuels…

    Comment by Pivoine — 22 septembre 2012 @ 20:30

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