Les vers de Monica 5
j’ouvrais les portes pour sortir
j’ai abandonné des salons accablants
des jardins secrets
des labyrinthes embrouillés
des villes emmuraillées
gravides d’histoire
des temples remplis de dieux absents
ce n’était pas vrai
je passais seulement d’une chambre à l’autre
l’exil était entre les murs
je sors maintenant
je porte avec moi le premier mot
de plusieurs poèmes
que peut-être je n’aurai pas le temps d’écrire
j’écoute mon propre souffle
embrouillé dans le silence
je prends ma main
je marche
Monique Mansour, Poèmes
*choix de la lectrice signée Ute Bartsch
Magnifique poème, il ouvre la porte à tant d’autres…
Merci et beau dimanche Lali.
Comment by colo — 24 juin 2012 @ 2:49