Jour gris
Rêver d’ailleurs, de ces villes livresques dont le simple nom vous emporte au cœur de décors immuables malgré les années et les guerres qui les ont souvent détruites en partie. Rêver de ces villes lointaines où n’ont cessé d’évoluer Tomas et Sabina, même si 1968 n’est plus qu’un souvenir. Rêver d’y lire les histoires qui s’y déroulent, de s’asseoir là où se sont assis leurs compagnons. Rêver de Prague. De Vienne. Ou de Budapest. La grisaille a toujours été plus belle ailleurs.
*toile d’Evert Thielen