Lali

8 décembre 2007

Il y aura sûrement

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 0:52

mfo

Il y aura sûrement encore de nombreuses nuits comme celle-ci. Des nuits où j’entrerai dans la peau de la lectrice/écrivaine de Mina Fonda Ochtman. Des nuits où je lirai des poèmes, ceux qui m’ont marquée comme les miens, où je tracerai quelques lignes en écoutant de la musique, où je regarderai des toiles et me laisserai séduire par l’une ou l’autre. Il y aura sûrement encore de nombreuses nuits comme celle que je vis. Des nuits où je n’aurai pas vraiment envie de dormir. Et où, sûrement, le sommeil me gagnera, alors que je serai en train de tourner les pages d’un livre…

Un commentaire »

  1. Ce soir-là, la lectrice est tombée par hasard sur ce texte de chanson…

    Michel Legrand
    Les moulins de mon coeur

    autres interprètes: Frida Boccara, Françoise Hardy, Didier Barbelivien

    Comme une pierre que l’on jette
    Dans l’eau vive d’un ruisseau
    Et qui laisse derrière elle
    Des milliers de ronds dans l’eau
    Comme un manège de lune
    Avec ses chevaux d’étoiles
    Comme un anneau de Saturne
    Un ballon de carnaval
    Comme le chemin de ronde
    Que font sans cesse les heures
    Le voyage autour du monde
    D’un tournesol dans sa fleur
    Tu fais tourner de ton nom
    Tous les moulins de mon cœur

    Comme un écheveau de laine
    Entre les mains d’un enfant
    Ou les mots d’une rengaine
    Pris dans les harpes du vent
    Comme un tourbillon de neige
    Comme un vol de goélands
    Sur des forêts de Norvège
    Sur des moutons d’océan
    Comme le chemin de ronde
    Que font sans cesse les heures
    Le voyage autour du monde
    D’un tournesol dans sa fleur
    Tu fais tourner de ton nom
    Tous les moulins de mon cœur

    Ce jour-là près de la source
    Dieu sait ce que tu m’as dit
    Mais l’été finit sa course
    L’oiseau tomba de son nid
    Et voila que sur le sable
    Nos pas s’effacent déjà
    Et je suis seul à la table
    Qui résonne sous mes doigts
    Comme un tambourin qui pleure
    Sous les gouttes de la pluie
    Comme les chansons qui meurent
    Aussitôt qu’on les oublie
    Et les feuilles de l’automne
    Rencontre des ciels moins bleus
    Et ton absence leur donne
    La couleur de tes cheveux

    Une pierre que l’on jette
    Dans l’eau vive d’un ruisseau
    Et qui laisse derrière elle
    Des milliers de ronds dans l’eau
    Au vent des quatre saisons
    Tu fais tourner de ton nom
    Tous les moulins de mon cœur

    Comment by Denise Rossetti — 8 décembre 2007 @ 10:48

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