Il y aura sûrement
Il y aura sûrement encore de nombreuses nuits comme celle-ci. Des nuits où j’entrerai dans la peau de la lectrice/écrivaine de Mina Fonda Ochtman. Des nuits où je lirai des poèmes, ceux qui m’ont marquée comme les miens, où je tracerai quelques lignes en écoutant de la musique, où je regarderai des toiles et me laisserai séduire par l’une ou l’autre. Il y aura sûrement encore de nombreuses nuits comme celle que je vis. Des nuits où je n’aurai pas vraiment envie de dormir. Et où, sûrement, le sommeil me gagnera, alors que je serai en train de tourner les pages d’un livre…
Ce soir-là, la lectrice est tombée par hasard sur ce texte de chanson…
Michel Legrand
Les moulins de mon coeur
autres interprètes: Frida Boccara, Françoise Hardy, Didier Barbelivien
Comme une pierre que l’on jette
Dans l’eau vive d’un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l’eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d’étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D’un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Comme un écheveau de laine
Entre les mains d’un enfant
Ou les mots d’une rengaine
Pris dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d’océan
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D’un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m’as dit
Mais l’été finit sa course
L’oiseau tomba de son nid
Et voila que sur le sable
Nos pas s’effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts
Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu’on les oublie
Et les feuilles de l’automne
Rencontre des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux
Une pierre que l’on jette
Dans l’eau vive d’un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l’eau
Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Comment by Denise Rossetti — 8 décembre 2007 @ 10:48