En vos mots 152
Qui ne voudrait pas prendre la place de la lectrice peinte par Tilly Strauss? Rien de plus facile! Il suffit juste de vous glisser dans sa peau et de raconter en vos mots ce que vous ressentez, ainsi allongée. À moins que vous ne préfériez la contempler en imaginant une façon d’entrer en contact avec elle? Allez-y!
Aucune règle ne s’applique. La toile est là pour vous inspirer, pour que vous lui donniez vie, ce que vous faites si bien chaque semaine.
Suite dans sept jours!
Demain, c’est le grand jour, je déménage !
Tout est en carton, la vaisselle, le linge, les livres, les disques, tout, je n’ai rien oublié. Il ne me reste que cette tenue sur moi, le canapé et ce guide de la ville. Je pars pour une nouvelle vie, j’ai choisi une ville au bord de la mer, je veux voir du bleu tous les jours, le bleu de la mer, les bleus du ciel. Désormais, avec le bleu à l’infini devant mes yeux, je rencontrerai la chance, je le sais. Derrière moi, les bleus à l’âme, les bleus sur mon corps, je veux croire encore et encore à cette chance. Le bleu me porte telle une vague, il m’emporte vers la vie, les nuages bleutés me transporteront vers d’autres cieux, avec mes bottes de sept lieues, je voyagerai dans le temps des bleus, à l’infini…
Comment by lautreje — 9 mars 2010 @ 8:28
Comme à son habitude, Marc ne quittait pas les yeux de la télévision. Un match de foot. Ou de tennis… Elle n’a pas fait trop attention. Elle s’en foutait complètement.
Les couleurs vives de la vieille carte postale ont retenu son regard. Le palmier noir, en contrejour, puis le sable fin, le bruit des vagues et au loin, un soleil plongeant dans l’inconnu…
Elle a senti couler l’encre bleue d’un baiser charnel, né à la tombée du jour, dans la fontaine de ses lèvres, pour ensuite parcourir le chemin le long de son corps dans une volupté silencieuse et sensuelle. Elle a souri quand elle a senti ses lèvres contre son cou, puis elle a eu comme un frisson. Elle a fermé les yeux. Sa bouche tendre et affamée s’amusait sur ses seins avec l’envie de ceux qui ne croient qu’à l’amour. Le temps d’un soupir et il l’aimait. Tendre et impudique jusqu’au bout. Seuls au monde.
Elle ouvert les yeux et regardé autour. D’abord la carte postale posée délicatement sur l’étagère. Puis, son regard a balayé la pièce. Marc regardait toujours la télévision. Il s’était levé pour prendre une bière dans le frigo. À part cela, rien n’avait bougé. Tout était comme avant. Elle pouvait retourner à sa lecture et à ses rêves…
Comment by Armando — 12 mars 2010 @ 9:53
Je m’ennuie
Et aucune page pour me délivrer …
Je fais des rêves
Et je me songe en équilibre
En rêves gourmands,
En rêves restaurés
Et qui coulissent sur un pied
Puis qui se piquent
sont sur les dents
et glissent sur la soie
des fibres du faisceau,
éclosion de mirages
qui frappent et cognent
et m’arrachent un soupir …
Je m’ennuie
Mais si je tends la main
Je croquerai un bout de nuages
Pour me fondre dans les brumes
Et te retrouver …
Comment by Chris — 13 mars 2010 @ 14:49
« Eve de mon rêve
Réveille toi, le jour se lève
Fuis dans ton domaine
Là, où les Dieux t’ont faite reine
Mes amis ne font que rire
Disent que tu n’es qu’un délire
Que tu n’existes pas
Mais s’ils te voyaient, si belle
Ils t’arracheraient les ailes
Les hommes sont comme ça
Eve de mon âme
Mon tendre aveu, ma douce flamme
Fuis dans tes nuages
Ne te laisse pas mettre en cage
J’ai peur quand je t’imagine
Figée, dans un magazine
Offerte à tous les yeux
Mais captive, oh ma sirène
Même en or, ce sont des chaînes
Est-ce là ce que tu veux
Eve, mon rêve
Dis-le de toi à moi
Quand la nuit s’achève
Te souviens-tu de moi
Eve, ma prière
Exaucée de jolie manière
Eve, ma folie
Mon obsession, ma litanie
J’aime ton paradis étrange
Où les démons et les anges
Se tiennent par la main
Dans un jeu perdu d’avance
On pleure, on rit, on danse
Jusqu’au petit matin
Eve, de mon rêve
Dis-le de toi à moi
Quand la nuit s’achève
Te souviens-tu de moi
Eve de mon rêve
Réveille toi, le jour se lève »
Salvatore Adamo
Comment by Denise — 13 mars 2010 @ 15:31
C’est toujours un plaisir de venir découvrir vos mots ! Le bleu de cette toile a inspiré nos rêveries.
Comment by lautreje — 14 mars 2010 @ 11:43
Moi aussi j’aime bien Salvator Adamo.
Comment by Four à Lier — 15 mars 2010 @ 7:43
C’est un immense plaisir de venir vous lire, chacun avec ses mots… bleus, nuages et rêves!
Bonne journée à vous tous,
Bisous
Comment by Denise — 15 mars 2010 @ 7:45