La peindre et la peindre encore
Combien de fois la lectrice de Diether Münchgesang se sera-t-elle allongée ainsi, invitante, la lumière caressant son épaule pour qu’il puisse la peindre dans toute sa splendeur? Combien de fois a-t-il eu envie de la toucher, de caresser son épaule, d’emmêler sa chevelure? Combien de fois l’a-t-il fait pour la sortir de sa nonchalance?
Combien de fois a-t-il laissé là les pinceaux pour modeler son corps au sien avant de lui infliger une autre pose? Pour la prendre encore afin de transformer son visage? Et celui-ci transfiguré, la peindre et la peindre encore?
« La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. »
(Léonard de Vinci)
Comment by Denise Rossetti — 30 novembre 2007 @ 10:04