Lali

18 novembre 2007

Les vieux cahiers, encore

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 23:07

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On ne sait pas ce qui nous attend quand on ouvre ses vieux cahiers. Ou plutôt, on sait. Des pages de soi, des élans, des épisodes, des mots tissés sous l’impulsion, comme certains dessinent. Et je savais sûrement tout ça quand j’ai pris le risque d’ouvrir à nouveau mes cahiers. Je le savais, comme le sait aussi sûrement la lectrice de Pau Valls Canellas, que j’imagine en train de lire les pages d’hier.

Je le savais et j’avais peur du trouble dans lequel j’allais me trouver à lire des mots qui sont miens mais qui, par moments, ne semblent plus m’appartenir, tant ils sont loin de moi ou parce que je ne me rappelle pas la raison qui les a motivés.

Je savais aussi que j’allais trouver en feuilletant mes cahiers cette partie de moi immuable. Les mots d’antan qui font écho, qui me ramènent à l’essentiel.

Et c’est peut-être pourquoi j’ai traîné des heures et des heures à lire au hasard. On ne fait pas le tour de son jardin sans s’attarder. Avec émotion.

Un commentaire »

  1. Qu’il est bon de retrouver ses vieux cahiers, les toucher, les sentir, relire ses poèmes où chaque mot a une signification. La mémoire revient, c’était une partie de vie et la vie continue.

    Comment by Denise Rossetti — 19 novembre 2007 @ 11:53

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