elle
elle
comme je dis je
elle
et l’univers m’appartient
parce que
elle
dans mes pages blanches
elle dans mes mots
pour ne pas dire
je
elle et puis moi
entité comme entière
identité comme usurpée
elle
et puis moi
et le temps qui nous emporte
et le temps
elle
moi et puis
elle
je suis elle
je suis celle
qui scelle l’elle et le je
complication inutile
complexité
elle
pour ne pas oser je
absolument elle
absolument je
(janvier 1986)
* Toile de Willem Haenraets
Absolument magnifique ton poème Lali. La toile lui va si bien.
Comment by Denise Rossetti — 17 novembre 2007 @ 12:25
très beau poème sur l’identité.
clémentine
Comment by clementine — 17 novembre 2007 @ 13:26
C’est un poème magnifique!J’ai hâte d’en lire d’autres que ce soit d’elle ou de toi!
Merci Lali!
Flairjoy
Comment by Flairjoy — 17 novembre 2007 @ 15:52