J’aime imaginer
Que lisent-ils ainsi dans cette nuit qui n’en finit pas de se terminer? Que lisent-ils qui ne pouvait attendre la lumière du jour? Ou alors cela demandait-il justement la nuit et le silence pour saisir le sens de tous les mots avec le plus de justesse possible? J’aime imaginer qu’il s’agit là d’un texte qu’ils ont écrit ensemble. D’un texte sur lequel ils ont passé la nuit pour le lire juste avant que la nuit ne s’achève. Mais je ne sais rien. Je ne sais rien de ce que lisent les personnages d’Albert Lebourg. Et souvent, je ne sais rien de la vie tout court.