Les vers d’Éluard 6
Elle aussi a pris ses aises. Pas question que la lectrice peinte par l’artiste londonien natif du Brésil Roberto Segura ne prenne pas son temps pour déguster chacun des poèmes du recueil de Paul Éluard. Ce qu’elle a fait, avant de m’indiquer son choix :
Je te l’ai dit pour les nuages
Je te l’ai dit pour l’arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l’œil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l’ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.