Lali

25 juin 2023

En vos mots 844

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

La chaleur est écrasante et étouffante à Montréal en ce moment. Je serais donc beaucoup mieux sur une plage que n’importe où ailleurs, à l’instar de la lectrice de l’artiste polonaise Iza Dudzik.

Je vous propose donc de la faire vivre en vos mots, comme vous le faites semaine après semaine. Et comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain.

Vous avez donc sept jours devant vous pour lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier et pour écrire quelques lignes. C’est avec plaisir que nous vous lirons.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent!

5 commentaires »

  1. Elle veut lire, ses yeux se ferment.
    Sur la plage il fait trop chaud.
    Très vite son regard ne discerne
    Plus les pages devenues oiseaux.

    Mouettes, goélands ou sternes,
    Ils ne volent pas tellement haut,
    Et leurs cris vaguement alternent
    Avec les rêves dans son cerveau.

    Comment by anémone — 25 juin 2023 @ 10:06

  2. « C’est comme l’oiseau »

    Que moulinent les aubes
    des grandes arabesques
    sur les carmins dorés
    par-delà l’horizon.

    Que murmurent les feuilles
    tatouées de seings blancs,
    en pétales de vent,
    aux sentiers différents.

    Comme l’oiseau du Soleil
    qui répond à mes chants,
    au scintillement d’écume …
    d’où brille mon destin.

    Cavalier
    [i]Cavalier[/i]

    Comment by Cavalier — 28 juin 2023 @ 13:37

  3. Merci chers cousins de l’Ouest
    Pour ces fumées méga-feux
    Venues ce jour nous obscurcir …
    Pas mal. Un peu En Bretagne.

    À charge de revanche.

    « Sur la plage » »

    Et puis alors, oui vous connaissez son histoire,
    L’histoire de son doux soleil, de ses rayons dardant
    Sous les nuages posés, déposant
    Qui venaient la réchauffer, lisant
    Par tous ces jolis photons d’énergie pure envoyés
    Par les dieux sur ses chemins …

    Par ces déesses accrochées à la couronne du cosmos,
    Leurs feuillets brûlants faisant fondre les cachets de cire,

    Et cette mouette jolie qui dit : j’ai confiance dans le souffle du vent !

    Ou alors, vous lui contez des choses naturelles
    Éssentielles aux essences du ciel :
    Aux Newtons qui en font des tonnes
    Remplis d’odeurs de pomme frelatées et d’ailes prétentieuses
    En tatouages d’ors et d’argents fumants posés en gravité,
    Tombés bas si bien, bien si bas sous les grandes feuilles d’écriture palmées …

    Et puis à la foule en transe s’écriant, s’ensablant sous la plume d’airain.

    Comment by Ffup de Bretagne — 28 juin 2023 @ 16:16

  4. Amour sois le support
    De ma pensée
    Et guide à meilleur port
    Ma langue cassée.

    Je suis tombé sur ces vers lors de la découverte d’un texte paru dans la revue XYL de la nouvelle, dédié aux fleurs bleues avec ou sans épines. Il s’agit à un mot mot près d’un texte de Pierre de Ronsard. Je dis à un mot près parce que dans l’original de Ronsard, il est question de « ma nef cassée ».

    Toujours est-il que n’ayant pas trouvé de signification permettant d’expliquer la différence entre « ma nef » et « ma langue » dans les deux textes, je me suis dit que mon amie Emma aurait pu m’éclairer. Elle à qui je demandais souvent de me défaire de mon ignorance concernant les secrets de la langue française. Elle qui si souvent demandait : « Et tu paies ça comment? » À qui je répondais, chaque fois : « Je paie en bisous. Plein de beaucoup… » et je l’entendais en retour : ¿ Humm… tu sais que j’adore les bisous, espèce d’escroc. »

    Cette fois-ci, je me limitai à constater mon impuissance culturelle. Pourquoi cette différence?… Pour avoir une réponse, j’étais prêt à lui dire que lui paierais un peu plus que des bisous. Je sais que ça l’aurait fait rire. Ou elle m’aurait surpris en me disant : « Je suis preneuse. »

    Mais Emma ne pouvait pas me répondre. Elle était partie, seule, rêver au bord du lac. Je dis bien seule. Même si parfois, je me disais qu’elle n’était jamais vraiment toute seule. Puisque je me promenais sûrement dans ses pensées.

    Comment by Armando — 1 juillet 2023 @ 9:24

  5. La mer. La plage.
    La mer. La plage. Le ciel.
    La mer. La plage. Le ciel. Les nuages.
    La mer. La plage. Le ciel. Les nuages. Les oiseaux.
    La mer. La plage. Le ciel. Les nuages. Les oiseaux. Une fille.
    La mer. La plage. Le ciel. Les nuages. Les oiseaux. Une fille. Quelques pages.
    Quelques pages…
    Une fille. Les oiseaux. Les nuages. Le ciel. La plage. La mer.
    Des rêves…

    Comment by Zef — 1 juillet 2023 @ 9:27

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