Sur les traces de Pessoa 8
Il me semble avoir entendu la voix de la lectrice de Boris Karavanov. Une voix douce et claire qui lisait dans la nuit les mots de Pessoa. peut-être même ai-je entendu cet extrait des Poèmes païens…
Certains, les yeux tournés vers le passé,
Voient ce qu’ils ne voient pas; d’autres,
Ces mêmes yeux fixés sur le futur, voient
Ce qui ne peut se voir.
Pourquoi aller mettre si loin ce qui est proche –
Le jour réel que nous vivons? Du même souffle
Dont nous vivons, nous mourrons. Cueille
Le jour, parce que tu es le jour.
Mon cousin Mermelot était tellement craquant que la nuit, il faisait crack-crack… ma cousine reprochait à ce malheureux de ronfler, alors que c’était elle qui chaque fois qu’elle se retournait lui cassait l’orteil…
Comment by Pû Puff — 6 février 2009 @ 5:17