Le lecteur tiré à quatre épingles
Si des livres n’étaient pas restés sur le lit du lecteur de Lodewijk Bruckman, si certains d’entre eux n’étaient pas ouverts sur une chaise, celui-ci nous aurait paru froid, voire distant. Mais à cause de ces deux petits détails, on oublie le côté bien mis du monsieur. On oublie aussi la bibliothèque impeccablement rangée.
L’homme a beau être tiré à quatre épingles – pour un rendez-vous important, on peut le supposer -, il reste un amoureux des livres et des mots qui a du mal à quitter son petit univers et qui, la lettre écrite, les livres feuilletés, a laissé ceux-ci sur le lit pour le moment où il rentrera.
Quelle élégance dans le maintien, l’habit, le décor. Il me semble qu’il restera seul, célibataire mais avec ses livres.
Comment by caroline_8 — 6 mai 2007 @ 4:44