En vos mots 568
Alors que je viens tout juste de valider les commentaires que vous avez déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, que vous invite d’ailleurs à lire, il est temps de vous proposer autre chose afin que vous puissiez laisser libre cours à votre imagination. Et pourquoi pas une scène pleine de tendresse?
Celle illustrée par Derlaine m’a semblé bien invitante. La voici donc pour une semaine, car aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, comme le veut l’habitude, et en souhaitant qu’elle vous inspire.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
On a tous de l’enfance
Au creux de nos mémoires
Un parfum d’innocence
Quelques mots d’une histoire
Une voix dans nos souvenirs
Qui nous revient quelquefois
Comme l’envie de se blottir
Encore un peu dans ses bras
On a tous de l’enfance
Des royaumes enchantés
Et des heures d’insouciance
Qui nous font encore rêver
Des rêves crayons de couleur
Pareils aux dessins d’autrefois
Toujours au fond de nos coeurs
Malgré le temps qui s’en va…
Comment by Armando — 26 février 2018 @ 6:42
La petite apprend à lire dans le grand livre de la vie.
On y trouve toutes les époques, toutes les langues réunies.
La maman d’une main habile souligne d’importants passages,
Et emmène l’enfant ébahie dans un très surprenant voyage.
Le décor devient forêt, ville, désert, océan, prairie.
Toutes deux sur l’aile du temps, avancent mine réjouie.
De l’antiquité au Moyen Âge, elles chevauchent les siècles,
Rencontrant en chemin des ours, des lions, des dauphins, des aigles.
La petite s’émerveille devant les belles enluminures.
Avec bonheur elle découvre toutes les sortes d’écritures.
Ce livre qui raconte le monde fait partie de l’héritage
Que la mère a reçu un jour de ses ancêtres en partage.
En lisant, elle s’émeut des souvenirs de son jeune âge.
Devant les yeux de la fillette naît une panoplie d’images.
La maman revit son passé tout en imaginant l’avenir.
La petite rêve d’un futur, né du ferment du souvenir.
Pour terminer ce gros ouvrage, il faudra bien toute une vie,
Pense l’enfant qui n’a pas notion des jours qui passent et qui fuient.
La maman va fermer le livre, car d’aller au lit il est l’heure,
Et toutes deux vont s’endormir dans une bienheureuse torpeur.
Comment by Anémone — 27 février 2018 @ 16:48