Sur les traces de Pessoa 11
Pas une n’échappe à cette tristesse qui n’est pas triste propre aux poètes portugais, aussi présente dans le fado. Pas une. Et surtout pas celle du peintre Vyacheslav Taranov qui a retenu ceci des Poèmes païens de Fernando Pessoa.
Ce matin je suis sorti bien tôt,
Pour m’être réveillé encore plus tôt
Sans avoir la moindre envie de faire quoi que ce soit…
Je ne savais quel chemin prendre
Mais le vent soufflait fort, il balayait dans un seul sens,
Et j’ai suivi le chemin vers où le vent me soufflait dans le dos.
Telle a toujours été ma vie, et
Telle je désire qu’elle soit toujours –
Je vais où le vent m’emporte et je ne me
Sens pas penser.
Mais ils étaient combien dans la famille Pessoa?… on va déjà sur onze… apparemment tous des garçons. Aucune fille. Ça m’a l’air bizarre tout ça.
Comment by Pû Puff — 6 février 2009 @ 2:14
Comme j’aurais aimé connaître cet homme en personne!
On aurait pu se donner rendez-vous à 4 heures du matin
et jaser de tout et de rien; surtout de rien comme a déjà dit quelqu’un! 😉
Comment by Flairjoy — 6 février 2009 @ 4:55
on aurait puff Flairjoy, on aurait puff…
Personne
Comment by Pû Puff — 6 février 2009 @ 5:08
Pour moi, ce sera 8 heures du matin…
Que les mots de Pessoa sont beaux !
Comment by Denise — 6 février 2009 @ 10:59