Les érables coulent. C’est le temps de recueillir l’eau et de la faire bouillir pour la transformer en ce sirop connu dans le monde entier. Vrai de vrai. J’ai récemment appris par l’entremise d’une carte postale qu’on trouve du sirop d’érable en Polynésie française!
L’album écrit par Christian Merveille et illustré par Valeria Docampo, L’homme qui écoutait chanter l’oiseau, est bouleversant, à l’instar de tous les livres qui portent le logo d’Amnesty International. Oui, bouleversant. C’est le moins qu’on puisse dire. On ne peut en effet fermer l’album sans verser une larme.
Cela commence de façon bien innocente. Un homme refuse de se coucher au sol lors du passage du Roi parce qu’il veut entendre l’oiseau chanter alors que c’est obligatoire de se prosterner et de ne pas lever les yeux. On l’emprisonne pour cette raison. Mais comme l’oiseau le visite pendant qu’il est derrière les barreaux, on le rend aveugle. Puis, comme ce n’est pas suffisant, puisqu’il peut toujours entendre le chant de l’oiseau, on le rend sourd. Il n’a plus rien pour se rattacher à la vie que ses souvenirs puisqu’il ne peut plus voir ou entendre l’oiseau.
Vous aurez compris qu’il s’agit d’un livre sur la torture, sur ce qu’on inflige à celles et ceux qui sont différents et qui ne veulent pas se plier à des lois qui briment leur liberté et leurs droits. Vous aurez sûrement aussi deviné que cet homme sera un jour libéré. Les albums jeunesse se terminent souvent bien dans la vie. Et tant mieux. Il faut laisser un opeu d’espoir aux jeunes.
Puissent de nombreuses bibliothèques scolaires avoir ce livre sur leurs rayons. Il est essentiel.
Un tableau du douanier Rousseau que je ne connaissais pas du tout. Une scène qui a beaucoup fait rire ma filleule, qui m’a envoyé cette carte. Et pour cause, non?
C’est ce que se souhaite mon amie Sofie. C’est ce que je me souhaite aussi. C’est ce que je vous souhaite, tout en vous invitant à découvrir Izis, le photographe qui a croqué cette scène aux abords du Petit pont, à Paris, en 1960. L’année où mon oncle est arrivé dans la Ville Lumière pour y faire son doctorat.
Déménager mes CD petit à petit a du bon. Je les redécouvre. Et cela me donne envie de vous les faire entendre. Je vous propose donc, ainsi qu’à la lectrice peinte par Robert Sivell, d’écouter du Bach ce soir.
Quand j’ai trouvé cette carte postale dans ma boîte aux lettres, j’ai tout de suite pensé aux heures passées devant la télé à rire devant les grimaces de Louis de Funès. Souvenirs d’une enfance heureuse.
Le Rover, une goélette qui voyageait à partir de Liverpool, en Nouvelle-Écosse. Un tableau du peintre David MacIntosh. Une carte envoyée d’Ottawa par mon amie Brenda.
Ce n’est pas parce qu’il fait sous zéro ce matin que je dois oublier que le printemps se prépare. N’avons-nous pas connu des journées exceptionnelles au cours de la dernière semaine avec un mercure atteingant jusqu’à 18 degrés?
C’est pour cette raison que je vous propose de faire vivre en vos mots ce tableau de l’artiste néerlandaise Mayrig Simonian, annonciateur de beaux jours à venir. Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc amplement le temps d’écrire quelques lignes, de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier et même de les commenter si vous le souhaitez. C’est avec plaisir que nous vous lirons.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Je l’ai annoncé samedi dernier avec un premier billet. Les samedis après-midi sont désormais consacrés à mettre en valeur le travail d’artistes inspirés par les lecteurs et lectrices, les bibliothèques et les livres. De temps en temps, il y aura plus d’un billet, car certains peintres et illustrateurs ont été particulièrement prolifiques, mais pas aujourd’hui.
Cette semaine, des décors où les livres prennent beaucoup de place, signés Lynn Shaler. Lequel préférez-vous?