L’homme qui écoutait chanter l’oiseau

L’album écrit par Christian Merveille et illustré par Valeria Docampo, L’homme qui écoutait chanter l’oiseau, est bouleversant, à l’instar de tous les livres qui portent le logo d’Amnesty International. Oui, bouleversant. C’est le moins qu’on puisse dire. On ne peut en effet fermer l’album sans verser une larme.
Cela commence de façon bien innocente. Un homme refuse de se coucher au sol lors du passage du Roi parce qu’il veut entendre l’oiseau chanter alors que c’est obligatoire de se prosterner et de ne pas lever les yeux. On l’emprisonne pour cette raison. Mais comme l’oiseau le visite pendant qu’il est derrière les barreaux, on le rend aveugle. Puis, comme ce n’est pas suffisant, puisqu’il peut toujours entendre le chant de l’oiseau, on le rend sourd. Il n’a plus rien pour se rattacher à la vie que ses souvenirs puisqu’il ne peut plus voir ou entendre l’oiseau.
Vous aurez compris qu’il s’agit d’un livre sur la torture, sur ce qu’on inflige à celles et ceux qui sont différents et qui ne veulent pas se plier à des lois qui briment leur liberté et leurs droits. Vous aurez sûrement aussi deviné que cet homme sera un jour libéré. Les albums jeunesse se terminent souvent bien dans la vie. Et tant mieux. Il faut laisser un opeu d’espoir aux jeunes.
Puissent de nombreuses bibliothèques scolaires avoir ce livre sur leurs rayons. Il est essentiel.