Quand on aime quelqu’un, on nourrit pour lui des craintes et des rêves. Il cristallise nos peurs et nos espoirs. Nos plus beaux élans naissent de cela. Ce lien nous anime, nous motive, nous porte, nous construit. La seule chose qui compte, c’est d’avoir quelqu’un pour qui espérer mieux. L’essentiel, c’est d’avoir quelqu’un pour qui trembler. (Gilles Legardinier)
Je n’ai jamais vu Paris sous la neige. Mais je connais bien Montréal sous la neige. Trop bien.
Or, je ne m’attendais pas si vite à voir ma ville ensevelie sous une épaisse couche de neige. C’est pourtant ce qui nous attend puisqu’il neige depuis hier matin et que ça va continuer ainsi jusqu’à la fin de la soirée. Je ne suis donc pas fâchée de ne ne pas avoir à aller au bureau avant mercredi.
Je regarde ma voiture de la fenêtre de la pièce que je consacre aux cartes postales. J’ai l’impression que les 20 cm annoncés sont déjà là. Puis je me déplace vers celle de la cuisine. Ça ne sera pas facile pour qui devra se rendre au travail ce matin. Aucune charrue en vue. Et aucun son indiquant que le déneigement a commencé.
Il est temps pour un deuxième bol de café. Je regarderai dehors plus tard. Même si je sais fort bien que l’hiver sera toujours là. Et pour trop longtemps.
Je crois que cette lectrice a le même problème que moi. Chaque séance de rangement et d’époussetage se termine presque toujours pour moi par de la lecture. Est-ce aussi votre cas?
À vous de nous raconter ce que cette scène, que l’on doit à un artiste inconnu, évoque pout vous. Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain.
Cela vous laisse donc le temps de lire les textes déposés sur la scène livresque de la semaine dernière et d’écrire quelques lignes. Il nous fera plaisir de vous lire dans sept jours.
D’ici là, bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Encore une carte postale qui me fait découvrir une artiste et qui me donne envie de monter à bord, sans connaître la destination. Visitez le site de l’artiste hongroise Roth Aniko pour voir toutes les merveilles qu’elle crée en plus des illustrations sur cartes postales. Coup de foudre (presque) assuré!
Pour commencer le mois en beauté, parce que c’est le mois de l’année au cours duquel je reçois le plus de courrier, j’ai choisi de partager avec vous cette illustration sur carte postale de l’artiste ukrainenne Anastreela, en espérant qu’elle vous plaira.
Le temps a bien des visages, la pendule mesure rarement celui qui passe en notre for intérieur et qui constitue la véritable durée de la vie, d’ailleurs, une foule de jours pourrait tenir en quelques heures et inversement, le nombre des années est une échelle peu fiable pour mesurer la durée de la vie d’un homme, celui qui meurt à quarante ans a peut-être vécu bien plus qu’un autre qui part à quatre-vingt-dix. (Jón Kalman StefánJón Kalman Stefánsson)