Des poèmes de William Butler Yeats 3
Il est un arbre qui dès sa plus haute branche
Est mi-brasillement de flammes et mi-verdure
D’un feuillage touffu tout mouillé de rosée;
Chaque moitié n’est qu’une et cependant le tout;
Et toutes deux se consument ce qu’elles recréent,
Et celui qui suspend le masque d’Attis
Entre cette flamboyante fureur et l’aveugle luxuriance des feuilles
Peut-être ne sait pas ce qu’il connaît, mais ne connaît pas la douleur.
John Butler Yeats, Cinquante et un poèmes
*choix de la lectrice de Sue Foell