Je vide le sablier
Préfère une mémoire courte
Je ne veux plus dormir
Éveille mon âme à la partance
Le nez dans le vent
Je me propulse
Hors des parfums familiers
Par où s’échappe ma vie
Micheline Dandurand et Louise Lafrenière, Tant l’avenir est tant et tant
*choix de la lectrice d’Isabel Insua Moreira (dont toute trace a disparu)
Ces jolies théières créées par l’artiste finlandaise Sudenmarja, choisies par Claudie, ont eu un effet immédiat. Je me suis préparé du thé que j’ai savouré en regardant des cartes postales.
Une seconde n’est rien à l’échelle de l’humanité. Mais chaque seconde possède cette magie d’être unique. (Franck Thilliez)
*toile d’Alexandre Denonne
Entre le sommeil et l’éveil
J’ai une telle soif
Je me fais soleil
Je me fais vent
Je me fais roi
Je me fais reine
Une aile à la fois
Je dénude mes peines
Je me fais joie
Un brun d’herbe
Je chute
Printemps, relève-moi
J’ai soif, ranime-moi
Découvre-moi tienne
Couvre-moi de ta sève
Je ne veux plus mendier
Donne-moi que je prenne
Je ne veux plus tricher
Ni déjouer le mal
Ni faire comme si
J’ai soif de l’été
Micheline Dandurand et Louise Lafrenière, Tant l’avenir est tant et tant
*choix de la lectrice de Roberta Imperatori
Je ne me lasse pas des illustrations de l’artiste néerlandaise Fiep Westendorp, vous en avez d’ailleurs vu quelques-unes ici au fil des années. Et celle-ci, choisie par Sofie, une de mes correspondantes belges, qui connaît bien mes goûts, est parmi mes préférées.
Il y a des choses qu’on range, qu’on colle au fond d’un placard, qu’on pense ne plus revoir – mais qu’on ne se résout pas à mettre à la poubelle. Un peu comme les rêves, quoi. (Harlan Coben)
*toile de Dianne Dengel
Ma fragilité se tricote un espace
J’entends mes veines se tendre
Mon sang se plaindre
Je parle d’autre chose
M’enfante sourdement de paroles inventées
Micheline Dandurand et Louise Lafrenière, Tant l’avenir est tant et tant
*choix de la lectrice de Josse Impens
Un coup de cœur qui demeure. C’est ainsi que je pourrais parler de la Bretagne et de ses chaumières.
Celle-ci, photographiée à Bréhat, dans les Côtes-d’Armor, un coin que je ne connais que sur cartes postales, me fait rêver. Beaucoup rêver.
à la nuit tombée
dans le désir fleurit la
rose des sables
Vanessa-S.-E. Bannino, Souffle de paix
*choix de la lectrice de Lole Ferrada Sullivan
