Poésies des femmes 18
quand la nuit se consume
en caresses de feu
nos mains se fondent
nos mains s’épuisent
claviers inassouvis.
Les tempêtes sur nos corps
forent des cratères
les tempêtes sur nos corps
tournent en arc-en-ciel
combien de temps encore
mourrons-nous sur nos lèvres?
Marie Laberge
(dans Anthologie de la poésie des femmes au Québec des origines à nos jours de Nicole Brossard et Lisette Girouard)
*choix de la lectrice de Sue Levy