Le grand retour 2
L’abîme
La mer n’est jamais si profonde
qu’à l’heure du couchant
puisque le soleil en flammes y descend
et que la peur de la mort
tel un poids de plomb à nos chevilles
nous entraîne au creux de l’abîme
sans que jamais nous ne touchions le fond
Piere Chatillon, Le grand retour
*choix de la lectrice de Spanyik Kornél