Lali

17 septembre 2014

Les vers de Rabah 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

ROBERTSON (Suze) - 3

lumineuse blessure
à chaque éveil du rossignol
comme éclair
rappelé à la chair

quand la source nocturne reprend le visage
l’âme revient dans la gorge
manger l’herbe d’amertume

Rabah Belamri, Pierres d’équilibre

*choix de la lectrice de Suze Robertson

Les parapluies

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Alfred Becker
(photo d’Alfred Becker)

J’ai tout de suite souri quand j’ai reçu cette carte envoyée d’Allemagne par Tashi. Je me demande si elle aura le même effet sur vous…

Ce que mots vous inspirent 1273

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

LAVERY (John) - 6

La perfection est unique pour toute chose, pour chaque instant, elle ne se répète pas. (Jorge Amado)

*toile de John Lavery

16 septembre 2014

Les vers de Rabah 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

ROCKMORE (Noel)

sans fin
la tendresse soustrait l’âme
aux vents qui séparent
sans fin
une erreur de portulan courbe son voyage

ô pluie
que fermera le dernier poème

Rabah Belamri, Pierres d’équilibre

*choix de la lectrice de Noel Rockmore

Jolis masques!

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 15:43

20140909 005
(Rue Beaubien, en face du parc Molson)

Il suffisait de lever la tête pour les voir!

La bibliothèque amoureuse

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Lali - La bibliothèque amoureuse

L’autre Lali est illustratrice. Elle est notamment connue et reconnue pour ses cartes postales où il faut retrouver un détail ou un personnage bien dissimulés.
Grâce à Chantal, qui m’a envoyé cette bibliothèque amoureuse, j’ai ma toute première carte Lali.

Ce que mots vous inspirent 1272

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

KOSTUJ (Leszek)

Ne prenez pas pour aube naissante n’importe quel feu à l’horizon. (Ghulaïn Ahmad Majrouh)

*toile de Leszek Kostuj

15 septembre 2014

Les vers de Rabah 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

CARR (Samuel Simpson) - 4

toute route choisie
conduit à l’opaque de la douleur
les années passent
le sang se raréfie

vers où la roche cardinale
pour ouvrir la poitrine
aux vents de l’oubli

Rabah Belamri, Pierres d’équilibre

*choix de la lectrice de Samuel Simpson Carr

N’ayons pas peur des mots!

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:38

deesse

Choisir de revisiter l’adolescence, la sienne ou pas, semble être un phénomène de mode pour de nombreuses jeunes romancières québécoises qui en sont à leur première ou deuxième publication. Je pense notamment à Dans l’idéal je suis perdue de Maude Pichereau, à Mémoires d’une enfant manquée et Motel Lorraine de Brigitte Pilote, à Un coin de paradis de Caroline Héroux, à Cuirassée de Julie Frontenac et à L’été 95 de Sophie Létourneau,.

Dans chacun des cas, il est question de cette période transitoire, mais combien importante, de recherche de soi, d’expériences de toutes sortes et de décisions qui peuvent parfois, voire même souvent, influencer le cours d’une existence.

Pour son premier roman, Geneviève Petersen – celle qui s’est d’abord fait connaître sous le nom de Madame Chose n’y va pas avec le dos de la cuillère pour traiter elle aussi de l’adolescence. C’est en effet un roman cru, mettant en scène une adolescente extravertie, qui ne laisse arrêter par aucun interdit et qui aime jouer avec le feu, qu’elle nous propose avec La déesse des mouches à feu.

Fascinée par Christiane F., dont elle a choisi d’endosser les bottes, Catherine, 14 ans, dont les parents viennent de divorcer, n’a pas froid aux yeux. Probablement comme celle qui l’a inspirée, l’auteure elle-même, laquelle a avoué dans les quelques entrevues qu’elle a données qu’elle n’est jamais allée aussi loin que son héroïne, mais qu’elle s’est beaucoup amusée au cours de son adolescence.

La langue choisie par l’auteure est crue, sans compromis, les scènes décrites presque visuellement palpables tant elles s’enchaînent rapidement et efficacement, nous laissant toutefois étourdis et pantois face à une telle démesure. Il n’est donc pas étonnant que quelqu’un ait déjà en tête de faire un film de La déesse des mouches à feu.

Mais en dehors de cette surenchère de détails, du côté trash des expériences vécues par Catherine, de cette descente aux enfers souhaitée et assumée, de ces dialogues crus, de ce regard sans condescendance, y a-t-il là un roman digne de ce nom derrière tout ça? Sûrement. Mais pas un roman traditionnel, ni un roman des plus littéraires, mais le portrait d’une adolescente qui pointe du doigt certaines habitudes, qui se gausse même de la plupart de celles des adultes. Un roman qui est porté par une langue parlée qui peut choquer, mais qui n’en demeure pas moins efficace.

Un roman qui touchera certains, que d’autres écarteront de leur chemin à cause du sujet ou de la langue, mais qui ne laissera aucun lecteur totalement indifférent.

Texte publié dans

Motifs turcs

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Motifs turcs

Nihan a très bien choisi la carte qu’elle me destinait. J’ai tout de suite aimé ces motifs variés et colorés.

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