La bibliothèque d’Ogunquit
La Memorial Library d’Ogunquit, qui n’a rien à envier à certains manoirs anglais, devrait faire rêver certains d’entre vous…
La Memorial Library d’Ogunquit, qui n’a rien à envier à certains manoirs anglais, devrait faire rêver certains d’entre vous…
Tableau
Pour être complet le monde se forme
et se déforme sous nos yeux
recrée la mer et le ciel
le haut et le bas
tel le calque exact d’une illusion
perdue au centre du paysage
Nous tenons la réalité
pour une feinte irréversible
que notre regard plus léger
désormais s’est approprié
Ce qui passe dans l’interstice
— le vide le temps la beauté —
est source de désir
pour ceux qui voient.
Pierre Barrette, Avant la lumière
*choix de la lectrice de Karel Wiggers
Ma voisine est une sorcière, l’album écrit par Laurie Cohen et illustré par Krisztina Maros — et non pas celui écrit par Anne Schmauch et illustré par Julien Bizat, ni celui de Sylvie Raynaud, pas plus que celui écrit par Olivier Gouin et illustré par Mathieu Gaillez, ce titre étant décidément très populaire — pourrait donner l’impression qu’il s’agit d’un album assez traditionnel mettant en scène une sorcière traditionnelle affublée du chapeau noir de rigueur t parcourant le monde sur son balai.
Mais ce n’est pas le cas. « Ma sorcière est une sorcière » est plutôt le constat du jeune narrateur lorsqu’il est témoin de gestes qui lui semblent bizarres. En effet, qui d’autre qu’une sorcière mettrait du sel dans son café, collectionnerait les vers de terre, laisserait son chat conduire sa moto, se tartinerait le visage de miel et n’aurait pas peur des araignées?
Mais si la voisine était juste un peu excentrique? Et si la voisine faisait partie des personnes rares de la terre qui se démarquent et qu’on remarque? Et si la voisine n’était pas une sorcière?
Joli album plein de fantaisie que celui illustré avec beaucoup d’humour par Krisztina Maros. Un album qui donnerait (presque) envie d’avoir une telle voisine!
C’est à Kittery, la plus ancienne ville du Maine (elle a été fondée en 1647), que j’ai photographié ces arbustes aux fleurs magnifiques, notamment après la pluie, dont a pu voir des spécimens de nombreuses couleurs, du blanc au rouge, en passant par plusieurs teintes de rose et des dégradés de violet, dans le Vermont, comme dans le Massachusetts et le Maine. Arbustes dont hélas! j’ignore le nom…
Kennebunkport, dans le Maine, vaut le détour. Et même plus : elle mérite qu’on s’y attarde. La jolie ville côtière devenue un lieu de villégiature important du comté de York a d’abord été un port de pêche important. Pas étonnant donc que les boutiques et les restaurants se trouvent sur Dock Square, « dock » signifiant « quai ». C’est d’ailleurs au coin de Dock Square et de Maine Street que vous trouverez la Colonial Pharmacy. Il pleuvait trop pour prendre plus de photos…
Il n’y a pas de fin. Il n’y a pas de début. Il n’y a que la passion infinie de la vie. (Federico Fellini)
*illustration de Tadahiro Uesegi
Écouter la lumière qui bruit
dans le cercle perméable de la beauté
telle se veut la paix : un tableau rare
où l’air est si léger, ainsi répandu
que des oiseaux y dorment en longues cohortes
grands cygnes noirs confondus aux nuages
pareils à des anges liquides
Pierre Barrette, Avant la lumière
*choix de la lectrice d’Antonella Masetti Lucarella
Le village de Tire La Chevillette, malgré sa petitesse, compte tous les services possibles pour desservir sa population. Il a même une bibliothèque. Mais un seul livre… Un seul, vous avez bien lu. Et un livre qui est attaché aux étagères avec une chaîne, si bien que nul ne peut l’emprunter. C’est que Fulbert, le bibliothécaire de Tire La Chevillette est un brin excentrique et n’a pas tout à fait compris le rôle d’une bibliothèque municipale.
L’arrivée de Rose-Marie, qui adore la lecture, va venir chambouler la vie de Fulbert autant professionnellement que personnellement, car il a un véritable coup de foudre pour la jeune femme et est même prêt à acquérir des livres pour la voir souvent.
Évelyne Brisou-Pellen signe avec Le grand amour du bibliothécaire un livre qui fera rire petits et grands de la première à la dernière ligne. Mais aussi un livre qui dépasse l’aspect uniquement ludique, puisqu’il est constitue une belle occasion de glisser en douce entre deux scènes drolatique la raison d’être d’une bibliothèque.
À offrir aux bibliothécaires sans modération. Ce n’est pas parce qu’on ne doit pas parler fort dans une bibliothèque que ceux qui y travaillent ne peuvent pas rire!
Titre pour le Challenge « Le nez dans les livres »
Voilà une dizaine de jours que je suis rentrée de mon court séjour aux États-Unis. Il est maintenant temps de partager avec vous les photos de ce périple. Premier arrêt : Georgia, Vermont. Le temps de se dégourdir les jambes et de prendre en photo quelques fleurs dont je ne connais pas le nom…