Lali

20 juin 2013

Un paradis 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Le lecteur qui a levé les yeux de son livre
perçoit le ciel qui est l’océan vrai,
L’étendue immense de bleu qui enserre

Toute la terre, au bout de quoi on tomberait
Hors de tout, si on trouvait ce bout.
Un énorme nuage blanc figure

La crête d.écume d’une vague, elle se brise
Et s’effiloche tandis que passent deux goélands
Dans l’espace concave où le bleu va et vient.

Avant qu’il ait retrouvé le fil de la phrase
Qu’il avait laissée,ce lecteur aura scandé
L’iambe suprême d’un après-midi d’été.

Robert Melançon, Le paradis des apparences

*choix de la lectrice d’Alfred Stevens

Les mains qui dansent

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:03

Quel bel album que Les mains qui dansent! Avec tendresse et douceur, Régine Joséphine s’est glissée dans la peau du narrateur, un jeune garçon dont la sœur a perdu la voix le jour où il est né. Et pourtant, Ezra avait la plus belle voix du désert et savait même parler au vent. C’est qu’Ezra est triste, si triste qu’elle ne peut plus chanter. Et le silence s’est emparé du sable et du désert.

Illustré par Sandrine Kao, l’album est à la fois un livre qui porte sur l’amour qui unit un frère et une sœur et sur la surdité, puisque le jeune narrateur ne peut entendre la voix de sa sœur. Mais il peut la sentir, nous le découvrirons en même temps que lui alors que ses mains danseront sur le tambour.

Les mains qui dansent, un album pour apprivoiser le silence et mettre fin à l’isolement.

Le rosier de Lisette

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 12:18

Voilà plus d’un an que Lisette vit à Sept-Îles. Elle ne peut donc pas voir à quel point le rosier qu’elle chérissait tant a pris de l’ampleur et de la beauté malgré le peu d’intérêt à son égard de la part de celui qui a emménagé là où elle a vécu près de quinze ans. Peu importe le nom de ce dernier.

Ce rosier est pour tout le monde et pour longtemps le rosier de Lisette.

Ce que mots vous inspirent 951

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Tous nos malheurs proviennent de ce que les hommes ne savent pas ce qu’ils sont, et ne s’accordent pas sur ce qu’ils veulent être. (Vercors)

*toile de Takahiro Hara