Lali

10 décembre 2011

Le peintre et les cygnes sauvages

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:28

C’est un album de toute beauté que Le peintre et les cygnes sauvages, signé Claude Clément et illustré par Frédéric Clément. Ce conte, qui relate avec poésie, tendresse et finesse la passion qu’éprouve un peintre pour les cygnes, qui sont à ses yeux le symbole de la véritable beauté, est de ceux qui vous feront regarder le ciel et les étangs autrement. Il ne serait pas étonnant même que vous laissiez votre esprit s’évader et rêver à mesure que vous tournerez les pages de cet album qui est aussi un livre sur la création, sur la peinture et sur l’inspiration en plus d’en être un sur la beauté et la liberté. Un album qui, de plus, risque de vous émouvoir au point de laisser vos yeux humides. Je n’en dis pas plus. Je vous laisse désormais le plaisir de la découverte.

Les couleurs de Marjolène

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 15:47

Parce que j’ai aujourd’hui envie et besoin de me gaver de rouge, de bleu et de vert, je vous invite à me suivre. Nous allons à Bonnieux, l’atelier de Marjolaine Lasne, dont voici quelques scènes dans lesquelles des lecteurs se sont glissés, nous attend.

Une omelette qui assomme!

Filed under: Le plaisir des papilles — Lali @ 11:36

Les samedis et dimanches, c’est jour de brunch à L’Assommoir. J’y étais dimanche dernier. L’omelette « cochonne » était délicieuse. Les œufs à la bénédictine et le club déjeuner valent le détour, selon mes parents qui ne se font pas prier pour jouer les cobayes lors de mes expéditions gastronomiques.
Pour les gourmands, à qui une photo et mes mots ne suffisent pas, le menu est ici.

Une écrivaine inspirée

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Est-ce la toile de dimanche qui a donné à l’écrivaine du jour une telle inspiration? C’est ce que nous saurons demain, en même temps que nous prendrons connaissance des textes écrits à partir de celle-ci.

*illustration de BreeAnn Veenstra

9 décembre 2011

Sans doute 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

les fleurs
viennent un peu partout

je ne sais jamais où est la promesse

Michel Boutet, Sans doute tu es l’aube

*choix de la lectrice de Vane Kosturanov

HHhH, pas inintéressant, mais un peu long

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:15

« La vérité, c’est que je ne veux pas finir cette histoire. Je voudrais suspendre éternellement ce moment où les quatre hommes dans la crypte décident de ne pas se résigner et de creuser un tunnel », écrit l’auteur dans les dernières pages de HHhH.

Et probablement Laurent Binet ne voulait-il pas en finir avec son roman mettant en scène Reinhard Heydrich dit HHhH (le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich) pour l’avoir ainsi étiré à outrance. En effet, le roman fait près de 450 pages. Ce qui est beaucoup. Surtout quand il y a des longueurs et des répétitions. Quand on tourne en rond ou qu’on en a l’impression. Quand ça piétine, autant pour l’auteur qui n’en a pas fini avec ses lectures et ses recherches, que pour le lecteur dont l’intérêt risque de décroître à mesure qu’il avance dans ce dédale qui précède et qui suit le 27 mai 1942.

Je ne voudrais pas minimiser le travail fait par Laurent Binet, loin de là, car c’est un travail de titan qu’il a fait là afin de dresser le portrait d’un homme arriviste et cruel, dont le nom sera intimement et à jamais lié à la solution finale, puisque deux mois après son décès de blessures infectées infligées lors de la tentative ratée d’assassinat contre lui, on donnera le nom d’Aktion Reinhard au programme d’extermination de tous les Juifs de Pologne. Mais je ne peux mettre de côté le fait que souvent j’ai eu envie de sauter des pages. Mais je ne l’ai pas fait.

Le Goncourt du premier roman a été décerné à Laurent Binet pour ce premier roman, qui n’est pas vraiment un roman, mais le récit autour d’un projet de roman. Mérité ou pas? Ce n’est pas à moi, qui fuis en général les prix littéraires et notamment les prix Goncourt de toutes sortes, de le dire. Je dirai simplement que je ne suis pas mécontente d’avoir lu HHhH. Je dirai aussi que l’auteur a su dessiner un portrait de Heydrich plus solide que tout ce qu’on peut trouver ici et là, et que si HHhH avait été amputé d’une centaine de pages j’aurais sûrement trouvé davantage de plaisir à ma lecture.

Et de toutes les anecdotes relatées, je retiendrai celle-ci qui plaira aux mélomanes qui ne la connaissent peut-être pas. Heydrich, alors gouverneur du Protectorat de Bohême-Moravie, décréta qu’il fallait retirer du toit de l’Opéra de Prague la statue de Mendelssohn parce que celui-ci était Juif. Or, les soldats chargés de l’opération, ne connaissant rien à la musique et à Mendelssohn, s’attaquèrent plutôt à la statue de Wagner, trouvant que de tous les compositeurs sur le toit il était celui qui possédait l’appendice nasal le plus juif. Anecdote dont Jiri Weill a tiré le roman Mendelssohn est sur le toit, que je me promets de lire d’ici quelque temps.

Autrement dit, si les longueurs et les faux romans ne vous font pas peur, HHhH n’est pas dénué d’intérêt pour qui s’intéresse à la Seconde guerre mondiale et à la transformation d’un personnage historique en personnage de roman.

Titre pour le Défi Premier Roman

Un nouveau challenge

Filed under: Petits plaisirs — Lali @ 12:57

Un challenge portant sur les premiers romans, ceux de la rentrée, ceux d’auteurs confirmés, voilà la nouvelle idée d’Anne. Évidemment que je ne peux que m’inscrire! D’autres intéressés? Suivez le lien

Ce que mots vous inspirent 554

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

L’incertitude est le pire de tous les maux jusqu’au moment où la réalité vient nous faire regretter l’incertitude. (Alphonse Karr)

*toile d’Otto Frello

Lali en jaune et rouge

Filed under: Revendications et autres constats — Lali @ 6:15

Le jaune, ce sont les lenteurs. Le rouge, les coupures. L’ensemble, l’état du serveur où est logé le blog de Lali de mardi à aujourd’hui.

J’espère que tout rentrera dans l’ordre au plus vite. Le jaune et le rouge, c’est bon pour les feuilles d’automne.

8 décembre 2011

Sans doute 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

La lectrice du peintre russe Konstantin Korovin s’est laissée séduire par la couverture de Sans doute tu es l’aube du poète et chanteur Michel Boutet, un recueil illustré par Francine Vernac, puis par les mots du poète, et particulièrement ceux-ci :

la vie
est de toutes les douleurs
sans nuance de collines
sans bonheur de dunes

dans le vertige du vertige
un jour
comme le plus long jour de la semaine

mon rire
dans le midi
lampe allumée

les mots
en caravane perdue
s’abandonnent au désert

le silence
joue à la guerre

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